NORMA
VINCENZO BELLINI (1801-1835)
Le chef-d'œuvre absolu du belcanto!
Avec Norma, Bellini offrait au monde lyrique un modèle indépassable de beauté et d'émotion, hissant la prêtresse gauloise au rang de mythe pour l'éternité. Sous la baguette inspirée de Giampaolo Bisanti, une double distribution d'artistes d'exception, avec Marina Rebeka, la Norma du Met, et Klára Kolonits. A l'affiche également, Karine Deshayes ou encore Airam Hernández, qui triomphait ici même dans La Traviata la saison dernière. À la mise en scène, la grande dame du théâtre français : Anne Delbée.
Opéra en deux actes.
Livret de Felice Romani.
Créé le 26 décembre 1831 au Teatro alla Scala de Milan.
Après le succès des Capulet et Montaigu à La Fenice en 1830, Crivelli, l’impresario du Théâtre qui dirigeait également La Scala, passa à Bellini la commande de deux nouveaux opéras destinés cette fois au public milanais. Un seul vit le jour, pour devenir non seulement le sommet du belcanto italien, mais un des grands mythes lyriques. Le sujet choisi fut la toute récente tragédie d’Alexandre Soumet, Norma ou l’Infanticide (1831). Contrairement à leur réputation de « tortues », autant le librettiste Felice Romani que Bellini firent diligence, complétant le nouvel opéra en quatre mois (août-novembre 1831). La création de Norma à la Scala fut un de ces échecs célèbres qui, à l’instar du Barbier de Séville, de Carmen et de Madame Butterfly, allaient changer la face du monde. Il est vrai que Bellini produisit une oeuvre d’une difficulté qui constitua un défi même pour les légendes vocales auxquelles elle fut destinée, dont la virtuose et légendaire tragédienne Giuditta Pasta (1797-1865) dans le rôle-titre. Heureusement, au lendemain de la création, le mécanisme connu depuis Le Barbier se mit en branle, les chanteurs regagnant leur assurance et le public apprenant à adorer ce qu’il avait rejeté de prime abord. La quatrième représentation se solda par un triomphe, suivi de trente-cinq autres durant la même saison. Avec Norma, Bellini offrait au monde lyrique un modèle indépassable de beauté et d’émotion, hissant la prêtresse gauloise au rang de mythe pour l’éternité.
La partition de ce chef-d’oeuvre du belcanto sera confiée à la baguette du chef italien Giampaolo Bisanti. Ce jeune prodige de l’opéra, directeur musical de l’Opéra de Bari, fera à cette occasion ses débuts dans la fosse du Théâtre du Capitole. À la mise en scène, une artiste unique, metteur en scène, auteur et comédienne : Anne Delbée. Celle qui a joué et monté tous les grands textes fondateurs de notre littérature, nous dévoilera sa vision du tragique destin de la Grande prêtresse du Temple d'Irminsul. Pour interpréter ce personnage hors norme, riche, sculptural et ce rôle de grande tragédienne, le Capitole invite deux artistes. Tout d’abord la soprano lettone Marina Rebeka, révélée au Festival de Salzbourg en 2009 (Anaï dans Moïse et Pharaon), et régulièrement invitée depuis à la Scala de Milan, au Covent Garden de Londres ou encore au Staatsoper de Vienne. Applaudie en 2017 dans le rôle de Norma au Metropolitan Opera de New York, elle reprendra le rôle au Staatsoper de Hambourg après ses débuts au Capitole. Autre artiste invitée pour chanter le rôle des rôles, la soprano hongroise Klára Kolonits. Interprète de nombreux rôles à l’Opéra de Budapest où elle est soliste (Lucia di Lammermoor, Violetta dans La Traviata, Marguerite de Valois dans Les Huguenots), elle fera également ses débuts sur notre scène avec Norma, rôle qu’elle a déjà interprété en Hongrie, dans une mise en scène de Nadine Duffaut. Notons que nous aurons le plaisir de l’écouter par ailleurs en récital lors d’un Midi du Capitole, le jeudi 3 octobre. Adalgisa prendra les traits de la mezzo-soprano française Karine Deshayes qui faisait il y a peu son retour sur notre scène dans le rôle émouvant de Charlotte (Werther). Le proconsul Pollione, figure masculine forte, sera également servie par le talent du ténor espagnol Airam Hernández, très applaudi en ouverture de la saison passée dans le rôle d’Alfredo (La Traviata), qu’il reprendra bientôt à la Fenice de Venise. Le père de Norma, Oroveso, sera interprété par deux artistes familiers du Capitole : les basses Bálint Szabó et Julien Véronèse.
Découvrez les premières photos de Norma

Giampaolo Bisanti | Direction musicale |
Anne Delbée | Mise en scène |
Emilie Delbée | Collaboratrice artistique |
Abel Orain | Décors |
Mine Vergez | Costumes |
Vinicio Cheli | Lumières |
Vincent Lievore | Sculpture |
DISTRIBUTION
Marina Rebeka Klára Kolonits * |
Norma |
Karine Deshayes | Adalgisa |
Airam Hernández | Pollione |
Bálint Szabó Julien Véronèse * |
Oroveso |
Andreea Soare | Clotilde |
François Almuzara | Flavio |
Valentin Fruitier | Cerf blanc - Le Barde |
Orchestre national du Capitole
Chœur du Capitole
Soirée de gala
> samedi 5 octobre à 20h
Représentation de Norma, suivie d’un dîner gourmet à la Brasserie de l'Opéra en présence des artistes.
Informations : www.aida.asso.fr / 05 61 63 62 63
Réservations : contact@aida.asso.fr
Diffusion en direct sur france.tv/spectacles-et-culture le 10 octobre à 20h
Diffusion sur France 3 Occitanie le 10 octobre à 23h30
Diffusion sur Radio Classique le 10 novembre à 21h
Théâtre du Capitole
Du 26 septembre 2019 au 10 octobre 2019
26, 27* septembre et 2, 5, 8, 10 octobre 20h
29 septembre et 6* octobre 15h
Soirée de gala : samedi 5 octobre à 20h + d'infos