Biographies

Casse-Noisette

 

 

 

 

Piotr Ilitch Tchaïkovsky (1840-1893)

Compositeur

 

Compositeur du romantisme russe, il est l'un des plus grands symphonistes de sa génération. La symphonie est d'ailleurs pour lui « la confession musicale de l'âme ».
Deuxième d'une famille de six enfants dont le père est un ingénieur des mines marié à une Française, Alexandra d'Assier, Piotr Ilitch Tchaïkovski suit des études de droit et entre, en 1859, comme secrétaire au ministère de la Justice.

En juin 1854, sa mère meurt du choléra. Ayant toujours encouragé le goût de son fils pour la musique, la réaction immédiate de Tchaïkovski, à la suite de cette perte, est de se tourner vers cet art et de commencer à composer, la musique « résonnant en lui jusqu'à l'obsession ».

En 1863, il démissionne du ministère pour se consacrer exclusivement à la musique. Depuis 1862 déjà, il étudie l'harmonie, le contrepoint et la fugue avec Nikolaï Zaremba ; la composition et l'instrumentation avec le directeur et fondateur du Conservatoire de Saint-Pétersbourg, Anton Rubinstein. Il joue du piano, de la flûte et de l'orgue, et obtient son diplôme de fin d'études en décembre 1865.
Dès l'année suivante, il est nommé professeur d'harmonie au Conservatoire de Moscou, nouvellement fondé par Nikolaï Rubinstein. Dans les années 1868-1874, parallèlement à sa carrière de compositeur, Tchaïkovski œuvre en tant que critique musical dans la presse moscovite.

En 1876, une liaison épistolaire s'installe avec Nadejda von Meck, à qui il dédie sa quatrième symphonie. Cette riche veuve devient sa mécène en lui versant une allocation annuelle de 6000 roubles, lui permettant ainsi de se dégager de ses activités de pédagogue pour mieux se consacrer à la composition. C'est sa période la plus productive : Le Lac des cygnes (1876), Variations sur un thème rococo pour violoncelle et orchestre (1876), Symphonie n°4 en fa mineur (1877), Eugène Onéguine (1878), Concerto pour violon en ré majeur (1878), La Pucelle d'Orléans (1879), Capriccio italien (1880), Concerto pour piano n°1 en sol majeur (1880), Mazeppa (1883), Manfred (1885), Symphonie n°5 en mi mineur (1888), La Dame de pique (1890)…  


La rumeur court sur son homosexualité ; afin de la démentir, Tchaïkovski se marie en 1877 avec une de ses étudiantes, Antonina Milioukova, mais ce mariage est un échec qui le plonge dans un état dépressif chronique. Il décide alors de mener une existence mondaine et de voyager. Il commence aussi une carrière de chef d'orchestre et, dès 1888, part en tournée à travers l'Europe.

Dès son retour, il est sollicité par le Mariinski de Saint-Pétersbourg pour lequel il compose La Belle au bois dormant (1890) et Casse-Noisette (1892).

Il meurt peu après son retour d'une seconde tournée européenne, tout aussi triomphale que la première. Officiellement, il est emporté par le choléra, mais il se peut aussi qu'il se soit suicidé pour échapper au scandale de son homosexualité. Cependant, sa popularité est telle que son décès donne lieu à des funérailles nationales, suivies par des milliers de personnes.

Proche du Groupe des Cinq (Mili Balakirev, Nikolaï Rimski-Korsakov, Alexandre Borodine, Modeste Moussorgski et César Cui), sans toutefois participer à leur militantisme musical, il reste attentif aux courants musicaux occidentaux et a exercé une grande influence sur Anton Arenski et Sergueï Rachmaninov. Il se lie d'amitié avec Saint-Saëns, fréquente Liszt et Bizet dont la Carmen l'a enthousiasmé.

S'il est profondément lié à la tradition russe (« Je suis russe, russe jusqu'à la moelle des os » aimait-il à dire), son œuvre reste influencé par la musique occidentale et par le désir de traduire le destin tragique de l'homme. Sa sixième et dernière symphonie, composée l'année de sa mort, est empreinte d'une douleur intense et exprime la lutte sans merci que l'homme livre avec la mort, triomphante dans le « Requiem » du dernier mouvement.

 

 

 

 

Kader Belarbi

Chorégraphe

 

Danseur et chorégraphe de renom, Kader Belarbi se distingue par une inépuisable curiosité et un appétit renouvelé d'aventures dansées.
Après avoir suivi l'enseignement chorégraphique à l'École de danse de l'Opéra de Paris, il est engagé, en 1980, dans le Corps de ballet dont il gravit les étapes avec brio. En 1989, il est nommé Étoile avec le rôle de L'Oiseau bleu dans La Belle au bois dormant de Rudolf Noureev. Dix-neuf ans plus tard, il fait ses adieux officiels au Ballet de l'Opéra de Paris avec Signes de Carolyn Carlson.
Ouvert à tous les styles, il danse les nombreux ballets du répertoire de l'Opéra de Paris et reste un familier de la danse contemporaine. Il est associé à de nombreuses créations mondiales signées par des chorégraphes majeurs et d'esthétiques différentes comme Roland Petit, Rudolf Noureev, John Neumeier, George Balanchine, Jerome Robbins, Maurice Béjart, Maguy Marin, Dominique Bagouet, Saburo Teshigawara, Jiří Kylián, William Forsythe, Mats Ek et Pina Bausch.
Également chorégraphe, Kader Belarbi est l'auteur d'une quarantaine de ballets : Giselle et Willy (1991), Salle des pas perdus (1997), Les Saltimbanques (1998), Hurlevent (2002) pour le Ballet de l'Opéra de Paris, Les Épousés (2004), pour les Grands Ballets Canadiens, Le Mandarin merveilleux pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève (2007), Formeries pour un clown, des musiciens et des danseurs de l'Opéra de Paris (2008), un Pierrot lunaire accompagné d'une danseuse et d'un guitariste (2011), etc.
Durant deux saisons (2009/2010 et 2010/2011), il est artiste associé à La Comète, scène nationale de Châlons-en-Champagne, et se produit en tournée avec un ensemble de danseurs.

Pour le Ballet du Capitole, qu'il dirige depuis le 1er août 2012, il crée Liens de table et À nos Amours (2010), La Reine morte (2011), Étranges Voisins (2012), Entrelacs, Le Corsaire, La Bête et la Belle (2013), Bach-Suite III (2014), Giselle (2015), Mur-Mur (2016), Don Quichotte et Casse-Noisette (2017). Au fil des saisons, Kader Belarbi laisse les danseurs s'emparer de la diversité des propositions chorégraphiques, afin de les nourrir et d'enrichir leur acte de danser.

Dans le cadre du Pôle de Coopération chorégraphique du Grand Sud-Ouest initié par le Ballet de l'Opéra national de Bordeaux, le Ballet du Capitole et le Malandain Ballet Biarritz, il inscrit sa Reine morte au répertoire du Ballet de Bordeaux en mars 2016.

Plusieurs de ses chorégraphies interprétées par le Ballet du Capitole sont parues en DVD, chez Opus Arte : Le Corsaire (2014), La Bête et la Belle (2015) et La Reine morte (mars 2016). Kader Belarbi est Officier des Arts et Lettres (2006), Chevalier de la Légion d'Honneur (2008) et Officier dans l'Ordre national du Mérite (2015).

Le 19 juin 2017, l'Association Professionnelle de la Critique de Théâtre, Musique et Danse lui remet le prix de la « Meilleure personnalité chorégraphique de l'année ».

 

 

 

 

Laure Muret

Assistant chorégraphe

Laure Muret effectue toute sa formation à l'école de danse de l'Opéra de Paris et intègre, à 17 ans, le Corps de ballet de l'Opéra. En 1992, elle y est promue Sujet. Elle danse en tant que soliste les ballets de Rudolf Noureev (Le Lac des cygnes, Casse-Noisette, La Bayadère, Cendrillon, La Belle au bois dormant, Raymonda, Don Quichotte), les grands classiques du répertoire (Giselle, La Sylphide, Paquita...) ainsi que les ballets de Serge Lifar, George Balanchine et le rôle-titre de La Petite Danseuse de Degas de Patrice Bart… Elle aborde très tôt des styles de danse plus contemporains et travaille avec Maurice Béjart, Roland Petit, Jiří Kilián, John Neumeier, Twyla Tharp, Lar Lubovitch, Angelin Prejlocaj, Mats Ek, William Forsythe, Pina Bausch, Nacho Duato, Wayne Mc Gregor… qui lui confient des rôles de solistes.

Elle est choisie par Jerome Robbins pour danser The Concert, The Four Seasons, Moves. John Neumeier lui donne le premier rôle dans Casse-Noisette.
Hors Opéra de Paris, elle se produit en soliste dans des galas de danse nationaux et internationaux.

Développant un vif intérêt pour la pédagogie et la transmission, elle prépare, parallèlement à sa carrière d'interprète, sa deuxième carrière. Elle obtient son diplôme d'état de Professeur de danse en 2004, puis son Certificat d'Aptitude en 2008. Elle quitte la scène de l'Opéra en 2012.

Depuis une dizaine d'années, elle assiste Kader Belarbi en tant que répétitrice et assistante-chorégraphe (ballet, film, événementiel). Elle remonte le troisième acte de La Bayadère de Rudolf Noureev pour le Ballet du Capitole, en 2013.

Elle est invitée à donner des cours dans des stages de danse en France et à l'étranger et dans des institutions comme le Centre National de la Danse, le Ballet du Capitole, les CRR de Paris et de Toulouse, l'Ecole supérieure de Danse de Cannes... Elle coache des élèves en formation et des danseurs professionnels.

 

 

 

 

 

Marius Stieghorst

Direction musicale

 

Actuellement Chef assistant à l'Opéra national de Paris, Directeur musical de l'Orchestre Symphonique d'Orléans (OSO) et de l'Orchestre des Jeunes du Centre (OJC), le chef d'orchestre Marius Stieghorst a été Premier Kapellmeister et Directeur Adjoint de la musique à Osnabrück, Allemagne.

Marius Stieghorst est né en Allemagne, à Kaiserslautern. Il fait ses études de piano et de composition à l'Ecole Supérieure d'État de la Musique de Karlsruhe où il obtient la Bourse de la Fondation d'Etudes du « Studienstiftung des Deutschen Volkes ». Il reçoit la Bourse de l'Association Wagner de Bayreuth. De 2001 à 2004, il est deuxième Kapellmeister à Graz.

Marius Stieghorst a fait récemment ses débuts au Royal Danish Opera avec La Bohème. Il a dirigé avec beaucoup de succès Don Giovanni dans la mise en scène de Michael Haneke et Le Nozze di Figaro dans la mise en scène de Giorgio Strehler à l'Opéra Bastille ainsi que Moïse et Aaron.

A Garnier,  c'est une nouvelle production de L'Enlèvement au sérail, Iolanta/Casse-Noisette et Cosi fan tutte qui confirme son succès avec l'Orchestre de l'Opéra national de Paris.
Il a aussi dirigé La Veuve joyeuse au Théâtre national de Mannheim et Don Giovanni à l'Opéra de Montpellier. Il a dirigé les nouvelles productions de Werther, La Ville morte, L'Enlèvement au sérail, La Flûte enchantée, La Fiancée du Tsar ou encore Don Pasquale à Osnabrück et à Graz, ainsi que de nombreuses représentations du répertoire de ces deux théâtres : Otello, Eugène Onéguine, Turandot, Tosca, Ariane à
Naxos, Tannhäuser, Don Giovanni, Cosi fan tutte, Nabucco

Entre 2004 et 2008, il a été Chef Assistant dans les festivals de Baden-Baden et de Salzbourg. Il dirige des créations mondiales comme au A•DEvantgarde Festival 9.4 de Munich : Rotkäppchen, lauf ! et Schön, schöner, Schneewittchen.
Il a dirigé Mirandolina de Martinu avec l'Atelier lyrique de l'Opéra national de Paris à la MC93 de Bobigny.

Il a été chef d'orchestre assistant au festival de Bayreuth 2012 pour la production de Parsifal et de 2017 à 2021 pour la production des Maîtres Chanteurs de Nuremberg  ainsi que cover-conductor pour le cycle du Ring de Richard Wagner au Metropolitan Opera à New York, début 2019.

En concert, il collabore régulièrement avec l'Orchestre Symphonique de Hamburg, l'Orchestre Symphonique d'Orléans, l'Atelier de Musique de Deauville, l'Orchestre des Lauréats du Conservatoire (CNSMDP) et l'Orchestre OstinatO, l'Orchestre de l'Opéra national de Paris et le  National Philharmonic Orchestra of Russia ou encore  l'Orchestre de l'Opéra de Pékin. Il dirige aussi à Graz dans le cadre de Meistersinger Vocal Competition (AIMS). Il a dirigé l'Orchestre des Jeunes du Land de Schleswig-Holstein ainsi que l'orchestre du Land de Rhénanie-Palatinat. Il a fait ses débuts avec
l'Ensemble intercontemporain (L'Histoire du soldat) et récemment,  avec les Wiener Symphoniker. Il se produit également comme pianiste en récital et musique de chambre.

Marius Stieghorst dirige régulièrement des spectacles chorégraphiques, notamment les spectacles de l'École de Danse de l'Opéra national de Paris. Il a également dirigé le Ballet de l'Opéra national de Paris et des Danseurs Étoiles lors du Gala des 30 ans de l'AROP (Association pour le Rayonnement de l'Opéra de Paris) au Palais Garnier et il a pris la baguette pour le Tricentenaire de l'École française de danse au Palais Garnier et à Versailles avec les Danseurs Étoiles de l'Opéra.

En 2018/2019, Marius Stieghorst a été présent sur de prestigieuses scènes européennes et internationales avec de très nombreux engagements au coeur du répertoire lyrique. Il a fait ses débuts au Semperoper de Dresde avec La Chauve-Souris, à l'Opéra de Leipzig avec La Flûte enchantée et Nabucco ainsi qu'à l'Opéra national de Pékin pour un concert de gala. Suite au grand succès rencontré à l'Opéra de Copenhague, il a dirigé la reprise de 13 spectacles de La Bohème.
Il sera de nouveau assistant musical et Studienleiter pour la reprise de la production des Maîtres Chanteurs de Nuremberg au festival de Bayreuth.

Cette saison, Marius Stieghorst dirigera des concerts symphoniques avec l'Orchestre symphonique d'Orléans, le ballet Casse-Noisette au Théâtre du Capitole de Toulouse et Elektra de Richard Strauss  au Staatstheater de Wiesbaden.

 

 

 

 

Anthony Rouchier

Composition et arrangements

 

Egalement connu sous le nom d'A.P.P.A.R.T., Anthony Rouchier est un compositeur qui fusionne aussi bien le tango  avec  la musique électronique, qu'avec le rock et la musique classique.

Après des études en électro-acoustique au Conservatoire national de Nice et  en Musicologie  à l'université, Anthony intègre le  C.I.R.M. (Centre international de Recherche musicale) où il découvre la musique contemporaine et les immenses possibilités des applications informatiques. Un de ses buts était de devenir un compositeur associé à la danse avec une vision résolument moderne du rapport entre musique et mouvement. Très tôt, il  s'interroge sur les moyens de mettre en musique ses sentiments.

Son premier album Nu Tango, sorti en 2003, est né d'une commande pour un groupe de huit danseurs de l'Opéra National de Paris. Il y prend goût et la musique pour la danse prend une part importante de son travail avec plus de 40 créations, à ce jour, pour de nombreux chorégraphes.

Sous le nom d' A.P.P.A.R.T. , Anthony Rouchier a sorti 7 albums. En sa qualité de musicien, une  logique de scène s'imposait pour lui autant que la composition ; c'est ainsi qu'il se produit en concert  dans de nombreux festivals à travers le monde.
Anthony  Rouchier a également composé plusieurs bandes originales pour l'image, documentaires et clips-vidéo, et collabore avec de nombreux artistes, labels indépendants et major.

 

 

 

 

Antoine Fontaine

Décors

 

Après des études à l'École Nationale des Beaux Arts de Paris, il entreprend plusieurs restaurations monumentales et décors peints (Passage Colbert à la Bibliothèque Nationale, salle du Capitole de Toulouse, plafond du Musée de la Chasse, Cité Internationale de la Tapisserie d'Aubusson, salle de l'Elysée Montmartre).

Depuis 1986 il exerce comme scénographe pour l'opéra et le théâtre. Il travaille pour le cinéma (La Reine Margot de P. Chéreau, Un Divan à New York de Chantal Akerman, L'Anglaise et le Duc et Triple Agent d'E. Rohmer, St Jacques la Mecque de C. Serreau, Vatel  de R. Joffé, Marie-Antoinette de S. Coppola, Océans de J.Perrin, Coco avant Chanel d'A. Fontaine). Il a été professeur vacataire aux Arts Décoratifs et à la FEMIS.

Il scénographie plusieurs expositions: Kang Xi, la Cité Interdite à Versailles, Splendeur de la cour de Saxe, Les années folles 1919-1929Brassens ou la liberté.

À l'opéra, il travaille pour le Centre de Musique Baroque de Versailles et l'Opéra Comique (Cadmus & Hermione, Amadis de Gaule, Parodie d'Hippolyte et Aricie). Pour Coline Serreau, à l'Opéra Bastille, il conçoit avec J.M. Sthélé les décors de la Chauve Souris (2000), Le Barbier de Séville (2002), Manon (2010).

Au Capitole de Toulouse, il est l'auteur des décors des « Maitres Chanteurs » (2002) pour N.Joel et « Hippolyte et Aricie » (2009) pour Ivan Alexandre.

Enfin avec Marc Minkowski et Ivan Alexandre il produit décors et costumes pour « Lucio Silla » (Festival de Salzbourg 2012), et une trilogie Da Ponte-Mozart au théâtre Royal de Drottningholm en Suède (2015-2017).*

 

 

 

 

Lola Sergent

Assistante décors

 

Lola Sergent se forme à l'école Duperré où elle explore les courbes du corps, ses lignes et ses limites. C'est au cours de ce BTS "design de mode" qu'elle s'intéresse particulièrement au spectacle vivant en transposant son savoir vers le costume. Après un an aux Beaux-Arts de Lyon en design d'espace, elle se passionne pour la scénographie et termine ses études avec une licence professionnelle en scénographie théâtrale à Paris III en partenariat avec l'école Duperré.

Elle travaille aux côtés de Marie Le Garrec, Muriel Delamotte, Antoine Fontaine ou encore Michel Barthélémy. Depuis deux ans, elle fait partie du collectif « Mineurs de fond », pour lequel elle travaille en tant que graphiste et scénographe pour des événements principalement musicaux entre Paris et la Savoie. Actuellement, elle travaille à la scénographie de La Nuit des Rois de Shakespeare, dans la mise en scène de Sylvain Levitte et poursuit ses recherches sur plusieurs créations contemporaines autour du théâtre, de la danse et du cinéma.

 

 

 

 

Philippe Guillotel

Costumes

 

Dès l'âge de huit ans, il commence à créer et à fabriquer des costumes. À la première occasion, il étudie le dessin, la coupe et la couture dans diverses écoles parisiennes. Après avoir côtoyé le milieu de la mode pendant une dizaine d'années comme styliste, il découvre la danse et sa véritable voie : le costume et le mouvement.

Fidèle collaborateur du chorégraphe Philippe Decouflé depuis 1985, il a signé les costumes de plusieurs de ses créations, dont les cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux olympiques d'hiver d'Albertville en 1992, les cérémonies d'ouverture du Festival de Cannes en 1997 et Tricodex, une œuvre multimédia pour le Ballet de l'Opéra de Lyon, en 2003. Entre 2001 et 2005, ses créations figurent dans quatre ballets, dont La Belle pour les Ballets de Monte Carlo.
Philippe Guillotel a également imprimé sa marque dans le monde du cinéma et de la musique. Il a notamment réalisé les costumes exubérants du film Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat, pour lesquels il a récolté le César des meilleurs costumes en 2002.

 

 

 

 

Hervé Gary

Lumières

 

De formation éclectique, Hervé Gary s'est essayé avec passion à de nombreux métiers du spectacle vivant et du cinéma. Il signe sa première création lumière en 1981 pour Marcel Bozonnet : Tuez le Temps de Georges Aperghis. Depuis, il se consacre à l'éclairage. Il aime à se partager entre opéra, théâtre, danse, cirque moderne, expositions, événements. Il a collaboré notamment avec Marc Adam, Ivan Alexandre, Pierre Barrat, Didier Brunel, Marcel Bozonnet, Jacques Connort, Michel Jaffrenou, Patrick Guinan, Jean-Marie Sénia, Coline Serreau, Marshall Pynkoski pour les ouvrages lyriques ; Jean-Marie Besset, Françoise Petit, Claude Santelli, Jean Rochefort, Philippe Adrien, Jean-Michel Ribes, Etienne Pommeret, Jean-François Rémi, Serge Sandor, André Dussollier, Patrick Le Mauff, Alain Sach, Claire Dancoisne Renaud Meyer pour le théâtre, ainsi qu'avec de nombreuses compagnies de cirque : Johann Le Guillerm, le Cirque Ici, Cahin-caha, Nikolaus, Buren Cirque, le Cirque des Nouveaux Nez, le Centre national des Arts du Cirque, Désaccordés, La Scabreuse, Collectif AOC, cirque contemporain…


Dans le domaine de la mode, il a collaboré avec Paco Rabanne, Kenzo, Thierry Mugler, Paul Smith et Jean-Paul Gaultier.
Ces dernières saisons, il a participé à plusieurs créations : Peter Grimes (B. Britten) dans une mise en scène de Marc Adam, Médéa (L. Cherubini) mise en scène par Guy Montavon, Mort à Venise (B. Britten) mise en scène par Hermann Schneider, La Muse de l'opéra (N. Clérambault), Les Caractères de la Danse (Jean-Féry Rebel), Pygmalion (J-P. Rameau) dans des chorégraphies et des mises en scène de Nathalie Van Parys (Festival de Musiques anciennes d'Innsbruck)...

Prochainement, il participera aux créations de Rinaldo d'Haendel, dans une mise en scène de Claire Dancoisne, à l'Arsenal de Quimper et d'Orféo de Monteverdi à Budapest, avec Christina Pluhar (L'Arpeggiata) comme directrice musicale et metteuse-en-scène.