Biographies

Les Saltimbanques

 

 

 

 

KADER BELARBI

Chorégraphie, mise en scène et livret

 

Danseur et chorégraphe de renom, Kader Belarbi se distingue par une inépuisable curiosité et un appétit renouvelé d’aventures dansées.
Après avoir suivi l’enseignement chorégraphique à l’École de danse de l’Opéra de Paris, il est engagé, en 1980, dans le Corps de ballet dont il gravit les étapes avec brio. En 1989, il est nommé Étoile avec le rôle de L’Oiseau bleu dans La Belle au bois dormant de Rudolf Noureev. Dix-neuf ans plus tard, il fait ses adieux officiels au Ballet de l’Opéra de Paris avec Signes de Carolyn Carlson.

Ouvert à tous les styles, il danse les nombreux ballets du répertoire de l’Opéra de Paris et reste un familier de la danse contemporaine. Il est associé à de nombreuses créations mondiales signées par des chorégraphes majeurs et d’esthétiques différentes comme Roland Petit, Rudolf Noureev, John Neumeier, George Balanchine, Jerome Robbins, Maurice Béjart, Maguy Marin, Dominique Bagouet, Saburo Teshigawara, Jiří Kylián, William Forsythe, Mats Ek et Pina Bausch.

Également chorégraphe, Kader Belarbi est l’auteur d’une quarantaine de ballets : Giselle et Willy (1991), Salle des pas perdus (1997), Les Saltimbanques (1998), Hurlevent (2002) pour le Ballet de l’Opéra de Paris, Les Épousés (2004), pour les Grands Ballets Canadiens, Le Mandarin merveilleux pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève (2007), Formeries pour un clown, des musiciens et des danseurs de l’Opéra de Paris (2008), un Pierrot lunaire accompagné d’une danseuse et d’un guitariste (2011), etc.

Durant deux saisons (2009/2010 et 2010/2011), il est artiste associé à La Comète, scène nationale de Châlons-en-Champagne, et se produit en tournée avec un ensemble de danseurs.

Pour le Ballet du Capitole, qu’il dirige depuis le 1er août 2012, il crée Liens de table et À nos Amours (2010), La Reine morte (2011), Étranges Voisins (2012), Entrelacs, Le Corsaire, La Bête et la Belle (2013), Bach-Suite III (2014), Giselle (2015), Mur-Mur (2016), Don Quichotte et Casse-Noisette (2017). Au fil des saisons, Kader Belarbi laisse les danseurs s’emparer de la diversité des propositions chorégraphiques, afin de les nourrir et d’enrichir leur acte de danser.

Dans le cadre du Pôle de Coopération chorégraphique du Grand Sud-Ouest initié par le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux, le Ballet du Capitole et le Malandain Ballet Biarritz, il inscrit sa Reine morte au répertoire du Ballet de Bordeaux en mars 2016. Plusieurs de ses chorégraphies interprétées par le Ballet du Capitole sont parues en DVD, chez Opus Arte : Le Corsaire (2014), La Bête et la Belle (2015) et La Reine morte (mars 2016).

Kader Belarbi est Officier des Arts et Lettres (2006), Chevalier de la Légion d’Honneur (2008) et Officier dans l’Ordre national du Mérite (2015).
Le 19 juin 2017, l’Association Professionnelle de la Critique de Théâtre, Musique et Danse lui remet le prix de la « Meilleure personnalité chorégraphique de l’année ».

 

 

 

 

 

 

SERGIO TOMASSI

 

 

Né à Paris de parents italiens, Sergio Tomassi s’initie à l’accordéon dès l’âge de 9 ans avec François Acéti. En 1975, il participe à son premier bal populaire avec Alain Acéti. Parrainé par Marcel Azzola, il poursuit sa formation auprès de Joe Rossi pour obtenir son prix du concours de l’U.N.A.F.
À partir de 1986 sa carrière prend un nouvel essor: il accompagne les grands noms de la chanson française tels que Juliette Gréco (1986 à 2005), Barbara (1986 jusqu’à son dernier concert) ainsi que Michel Fugain, Anna Prucnal, Patachou, Cora Vaucaire, Fabienne Guyon, Lââm. Charles Aznavour le sollicite pour son Palais des congrès de 2007 et sa tournée mondiale d’adieux. Depuis 2000 jusqu’à ce jour, il est l’accordéoniste, le chef d’orchestre et le directeur musical de Serge Lama avec lequel il a tourné dans de nombreux spectacles dont Accordéonissi-Mots, où il a partagé, seul, la scène avec lui pendant plus de 4 ans. Il a également réalisé Accordéonissi-Mots Live en 2005, L’Âge d’horizon en 2008, La Ballade du Poète en 2012, Où sont passés nos rêves en 2016.
Musicien au théâtre, il joue sur les scènes de la Comédie Française dans Mille Francs de récompense de Victor Hugo (mise en scène de Jean- Paul Roussillon, 1995), Mère Courage de Bertolt Brecht (mise en scène de Jorge Lavelli, 1998); au Théâtre Mouffetard : La Comtesse Dracula de Michel Frantz (mise en scène de Philippe Rondest, 1995), au Théâtre Hébertot : La Cagnotte d’Eugène Labiche (mise en scène de Jacques Lassalle, 1998).
Pour le cinéma, Sergio Tomassi compose et réalise notamment les musiques des longs métrages Faubourg Saint-Martin de Jean-Claude Guiguet (1986) et Merci pour le geste de Claude Faraldo (1999) ainsi que celle du court métrage Rémy Duval, 28 place des Vosges de Claire Clouzot (1987).
Egalement sollicité par les musées, il crée la composition et l‘animation sonore des expositions multimédias La Maison de la rivière d’Olt à Saint-Parthem (Aveyron), l’espace patrimoine du Chalet d’accueil de Tignes et du Musée de la Mine de Cagnac-les- Mines (Tarn).
Il participe enfin à deux créations du danseur étoile Kader Belarbi à l’Opéra de Paris : Les Épousés dont il compose la musique et Les Saltimbanques dont il signe l’instrumentation de la partition musicale ainsi que les arrangements. Il est aussi le réalisateur, metteur en scène, directeur artistique et chef de projet de la création mondiale de Napoléon symphonique au Théâtre antique d’Orange en 2014. Il est directeur artistique et programmateur du festival d’accordéon Médard Ferrero de Drancy, depuis 2006.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CORALIE LEGUÈVAQUE

 

Diplômée de l’école des Beaux-Arts de Toulouse, Coralie Lèguevaque partage sa création entre le spectacle vivant et les arts plastiques. Plusieurs expositions personnelles à Paris, Toulouse, Cracovie, lui ont permis de présenter ses oeuvres.
Récemment, elle crée le groupe Loupgarou Parking, structure pluridisciplinaire alliant les arts plastiques, la marionnette, le théâtre, la danse et l’écriture sonore.
Pour Kader Belarbi et le Ballet du Capitole, elle conçoit et réalise des accessoires portés (Don Quichotte) et l’ensemble des accessoires pour Casse-Noisette. Elle assiste également Sylvie Olivé à la scénographie du spectacle Toulouse-Lautrec.
Elle a travaillé régulièrement pour l’Opéra Bastille et le théâtre du Châtelet en tant que décoratrice sur costumes, accessoiriste et sculpteur. Elle crée des marionnettes, comme pour Phèdre(s) de Krystof Warlikowski au théâtre de l’Odéon, des masques pour Mathis le Peintre de Paul Hindemith, mise en scène d’Olivier Py ou encore, conçoit des prototypes de costumes pour Moïse et Aaron d’Arnold Schoenberg, mise en scène de Romeo Castellucci.
Pour le cinéma, elle a travaillé notamment en décoration de costumes, sur le film de Luc Besson, Valérian et la Cité des mille planètes.
Au théâtre, elle a créé nombre de scénographies et d’objets scéniques pour le Groupe Ex-Abrupto, puis pour la compagnie Pipo de Patrick Pineau et Sylvie Orcier.

 

 

 

 

 

 

ELSA PAVANEL

 

Après des études de scénographie à l’ENSATT (École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre), Elsa Pavanel commence à travailler pour la scène en 1992 : pour le Grand Théâtre de Genève, elle réalise les décors et les costumes des opéras Louise (G. Charpentier) et Les Puritains (V. Bellini) ; pour le festival Saito Kinen de Matsumoto (Japon), les costumes de Jeanne au bûcher (A. Honegger).
Dans le domaine de la danse, elle crée, entre autres : pour le Ballet de l’Opéra National de Paris, en 1997, les décors et les costumes de La Symphonie fantastique (chorégraphie de Léonide et Lorca Massine) et les costumes de Hurlevent (2002) de Kader Belarbi; ainsi que ceux des ballets de Jiří Bubeníček : Unereichbare örte (2005) pour le Ballet de l’Opéra de Hambourg, L’Histoire du soldat (2014), The Piano (2015), Doktor Zhivago ( 2016) pour le Ballet de l’Opéra de Ljubljana (Slovénie).
En 1997, puis 2015, elle signe les décors d’Eugène Onéguine (P. I. Tchaïkovski), représenté dans de nombreux opéras jusqu’en 2020, et de Tosca (G. Puccini) pour l’Opéra de Nancy (1998) dans des mises en scène d’Alain Garichot. Citons également les costumes de La Chauve-souris (J. Strauss) en 2000, du Barbier de Séville (G. Rossini) et de Manon (J. Massenet) en 2012, dans une mise en scène de Coline Serreau pour l’Opéra National de Paris, de Didon et Énée (H. Purcell), en 2010, à l’Opéra Royal de Versailles, dans une mise en scène de Bernard Lévy.
Pour le théâtre, Elsa Pavanel conçoit, entre autres, les costumes de : La Dame de chez Maxim (G. Feydeau) mise en scène par Zabou Breitman (2019), Le Conte d’hiver (W. Shakespeare) en 2008, Mangeront-ils ? (V. Hugo) dans une mise en scène de Benno Besson, Ondine (J. Giraudoux) dans une mise en scène de Jacques Weber, L’École des femmes (Molière) dans une mise en scène de Coline Serreau (2006), Bérénice (J. Racine), Fin de partie, En attendant Godot (S. Beckett), L’Échange (P. Claudel) dans des mises en scène de Bernard Lévy. Elle a également travaillé avec Godefroy Ségal (compagnie In Cauda) pour qui elle signe la majorité des décors et costumes de 1992 à 2014.
Dans le domaine du cirque, elle conçoit les costumes de Sang et or pour le cirque Zanzibar, Hip envolée hop et Cirkipop, mis en piste par Coline Serreau pour l’Académie Fratellini.

 

 

 

 

 

 

 

SYLVAIN CHEVALLOT

 

En 2000, Sylvain Chevallot commence à travailler comme régisseur lumières pour le Théâtre du Jard (Châlons-en-Champagne), l’Espace Simone Signoret (Vitry-le-Francois) et au sein de différents festivals, notamment Furies (Châlons-en-Champagne) et le festival mondial de la Marionnette de Charleville-Mézières. Il a également été régisseur lumières du Théâtre de la Comète, Scène Nationale de Châlons-en-Champagne de 2006 à 2016. Ces différentes expériences l’amènent à collaborer avec des compagnies de théâtre, de cirque, de marionnettes et de danse pour lesquelles il se lance dans la création lumières. Actuellement, directeur technique du Palc, Pôle National Cirque de la Région Grand Est, du festival des arts de la rue Furies (Châlons-en-Champagne) et du festival du Familistère Godin de Guise (Aisne), Sylvain Chevallot poursuit ses travaux de concepteur lumières. Parmi ses dernières créations, l’on peut citer notamment celles de Léger au front avec Jacques Gamblin ou encore l’adaptation solo d’Olivier Saladin, Ancien Malade des Hôpitaux de Paris, d’après Daniel Pennac. C’est en 2009 qu’il croise la route de Kader Belarbi, une rencontre déterminante, puisqu’il lui confiera la conception lumière de ses ballets : Liens de table, À nos Amours, La Reine morte, Giselle et Les Saltimbanques.