George Petrou Direction musicale
Formé au Conservatoire d'Athènes, au Royal College et à la Royal Academy de Londres, George Petrou est un pianiste de concert reconnu. Il se tourne finalement vers la direction musicale, se faisant rapidement connaître au plan international comme spécialiste de la musique du XVIIIe siècle. Également familier des répertoires classique et romantique, il se produit à l'Opéra Royal de Versailles, à la Salle Tchaïkovski de Moscou, au Théâtre des Champs-Élysées, au Theater an der Wien, à La Monnaie de Bruxelles ou au Megaron d'Athènes. Il a notamment dirigé King Arthur (Purcell), Serse (Haendel), Semiramide (Rossini), Semele (Haendel), Nabucco (Verdi), Alceste (Gluck), Iphigénie en Aulide (Gluck également), Giulio Cesare in Egitto (Haendel), L'Incoronazione di Poppea (Monteverdi), Anna Bolena (Donzetti) et Il Ritorno d'Ulisse in patria (Monteverdi). En tant que directeur artistique de l'orchestre Armonia Atenea, il part régulièrement en tournée. Parmi ses enregistrements, citons Les Créatures de Prométhée de Beethoven, Rokoko, Siroe avec Max Emanuel Cenčić, ainsi que Ginevra di Scozia (Mayr), Lodoiska (Mayr), Tamerlano (Haendel) ou Oreste (Haendel).
Pierre Rambert Mise en scène
Natif de Vichy, Pierre Rambert a suivi un cursus universitaire littéraire et musical. Premier Prix de la classe d'Histoire de la Musique de Norbert Dufourcq au CNSM de Paris, Pierre Rambert continue parallèlement sa formation de danseur commencée à Vichy et devient l'élève du Maître Boris Kniassef et du Maestro Serge Peretti.
Engagé par Roland Petit pour la revue « Zizi je t'aime », Pierre Rambert consacrera désormais sa vie à la danse par le biais de la scène, la télévision, le ballet et le music-hall, en tant que danseur, chorégraphe et metteur en scène.
En 1977, Pierre Rambert rejoint la compagnie du LIDO de Paris et occupe le poste de Danseur Principal pendant huit ans. Assistant de Madame Bluebell et M. Donn Arden, Pierre Rambert prend ensuite la Direction du Ballet du Lido, puis la Direction Artistique, il met en scène la revue « C'est Magique » et crée la revue « Bonheur ». Ses revues tiendront l'affiche durant vingt ans. Pierre Rambert est aussi le créateur de nombreux spectacles pour le LIDO ou autres productions, en Russie, aux États-Unis, au Japon, en Amérique du Sud, en Chine et bien sûr en Europe.
Pierre Rambert vit à Paris.
Antoine Fontaine Décors
Après des études à l'École Nationale des Beaux Arts de Paris, il entreprend plusieurs restaurations monumentales et décors peints (Passage Colbert à la Bibliothèque Nationale, salle du Théâtre du Capitole de Toulouse, plafond du Musée de la Chasse, Cité Internationale de la Tapisserie d'Aubusson, salle de l'Élysée Montmartre). Depuis 1986, il exerce comme scénographe pour l'opéra et le théâtre. Il travaille pour le cinéma (La Reine Margot de P. Chéreau, Un Divan à New York de Chantal Akerman, L'Anglaise et le Duc et Triple Agent d'E. Rohmer, St Jacques la Mecque de C. Serreau, Vatel de R. Joffé, Marie-Antoinette de S. Coppola, Océans de J. Perrin, Coco avant Chanel d'A. Fontaine).
Il a été professeur vacataire aux Arts Décoratifs et à la FEMIS.
Il scénographie plusieurs expositions (Kang Xi, la Cité Interdite à Versailles, Splendeur de la cour de Saxe, Les années folles 1919-1929, Brassens ou la liberté et récemment Barbara à la Philharmonie de Paris.
À l'Opéra, il travaille pour le Centre de Musique Baroque de Versailles et l'Opéra Comique (Cadmus & Hermione, Amadis de Gaule, Parodie d'Hippolyte et Aricie, Pygmalion à Potsdam). Pour Coline Serreau, à l'Opéra Bastille, il conçoit avec J.-M. Sthélé les décors de la Chauve Souris (2000), Le Barbier de Séville (2002), Manon (2010).
Au Théâtre du Capitole de Toulouse, il est l'auteur des décors des Maîtres Chanteurs de Nuremberg de Wagner (2002) pour Nicolas Joel et Hippolyte et Aricie de Rameau (2009) pour Ivan Alexandre. Dernièrement il scénographie Casse-Noisette pour Kader Belarbi (2017).
Enfin, avec Marc Minkowski et Ivan Alexandre, il produit décors et costumes pour Lucio Silla (Festival de Salzbourg 2012), La Chauve Souris (Opéra-Comique 2014) et une trilogie Da Ponte-
Mozart au Théâtre Royal de Drottningholm en Suède (2015-2017) reprise à l'Opéra Royal de Versailles.
Frank Sorbier Costumes
Poète, tête chercheuse exigeante, Frank Sorbier joue, sur la scène de la mode, un rôle à part, soucieux de pérenniser, coûte que coûte, la Haute Couture et le savoir-faire. Il se considère comme un « couturier technicien », à l'image des maîtres d'art ; il est à ce titre le seul et unique Grand Couturier Maître d'Art.
L'atelier de Frank Sorbier est un exemple vivant de savoir-faire artisanal, d'humilité et de rigueur. La couture, pour lui, est une culture à part entière, à laquelle il s'adonne depuis ses débuts, dans un exercice lucide et libre. Les présentations, qu'il orchestre en janvier et juillet, depuis 1999, sont de purs moments de poésie et de grâce, qui étonnent et émerveillent ; elles racontent toutes une histoire de création et de beauté. L'élégance raffinée de Frank Sorbier ne manque pas d'audace. Son univers personnel est dense et généreux, comme les rêves qui l'habitent. L'idéal de la couture, l'art de la vie.
Hervé Gary Lumières
Laurence Fanon Collaboratrice artistique
Après des études complètes à l'École de danse de l'Opéra de Paris, Laurence Fanon est nommée à 18 ans danseuse étoile au Théâtre du Châtelet. Artiste invitée en Europe, elle élargit son vocabulaire chorégraphique, et se lance dans de nouvelles expériences : acrobatie aérienne, contorsion, pas de deux acrobatiques, comédie et démarre une carrière de chorégraphe.
Pour les Folies Bergère puis au Lido de Paris, Laurence Fanon crée un numéro de corde lisse aérienne resté à l'affiche pendant dix ans et, parallèlement, organise des événements en communication, en publicité, dans la mode, et fonde sa compagnie chorégraphique ADDIVA qui participe à de nombreux spectacles. Laurence Fanon chorégraphie également pour l'Opéra Garnier et Bastille ainsi que pour de nombreux autres Opéras et Festivals européens, les music-halls et le cinéma. Chaque nouveau spectacle donne la possibilité à Laurence Fanon d'effectuer un casting d'artistes chorégraphiques ou circassiens afin de sélectionner les talents indispensables à son univers chorégraphique.
Laurence Fanon est invitée en tant que pédagogue et membre de jury pour des événements internationaux, enseigne à Paris sa méthode de Barre au Sol et donne également des master-classes de Portés Acrobatiques. Elle est Professeur invité à l'École de danse de l'Opéra de Paris.
Anita Hartig Soprano – Violetta Valéry
Artiste dotée « d'un instrument somptueux et d'un superbe sens dramatique » selon la New York Classical Review, soprano « possédant une exceptionnelle pureté vocale » pour le Financial Times, Anita Hartig est aujourd'hui l'une des artistes lyriques les plus recherchées de sa génération.
Entre 2009 et 2014, elle a été membre de l'Ensemble de l'Opéra de Vienne, où elle a pu entre autres rôles, chanter Musetta de La Bohème (Puccini), Pamina de La Flûte enchantée (Mozart), Despina dans Così fan tutte (Mozart), Zerlina dans Don Giovanni (Mozart), Marzelline dans Fidelio (Beethoven), Micaëla dans Carmen (Bizet) et Susanna des Noces de Figaro (Mozart).
Ces dernières saisons, Anita s'est produite au Royal Opera House-Covent Garden de Londres dans le rôle de Susanna des Noces de Figaro, à l'Opéra de Vienne et au Semperoper de Dresde dans le rôle de Mimi de La Bohème, au Metropolitan Opera de New York dans celui d'Antonia des Contes d'Hoffmann d'Offenbach, Liu dans Turandot (Puccini) et Susanna… Elle a également chanté Marguerite de Faust (Gounod) à Zurich, Vienne et ici même, au Théâtre du Capitole. Elle a fait ses débuts au Deutsche Staatsoper de Berlin et au Teatro Real de Madrid en Mimi. Cette saison, Anita Hartig retourne au Met pour y chanter Violetta, à l'Opéra de Vienne pour Micaela et à l'Opéra de Paris pour ses débuts dans le rôle d'Amelia Grimaldi de Simon Boccanegra (Verdi). Elle terminera sa saison 2018-19 en faisant ses débuts à San Francisco en Micaela.
Polina Pastirchak Soprano – Violetta Valéry
Polina Pastirchak est née à Budapest dans une famille d'artistes hongrois avec des racines russes.
Ses engagements actuels comprennent entre autre Mimi dans La Bohème (Puccini) à l'Opéra de Graz et au Theater St. Gallen, Violetta dans La Traviata à l'Opéra national de Budapest... Elle fait ses débuts dans les Symphonies n°2 et n°8 de Mahler sous la direction d'Adam Fischer à la Tonhalle de Düsseldorf et ses débuts au Théâtre du Capitole dans le rôle de Violetta. Elle se produit régulièrement à Genève et à l'Opéra national de Hongrie, et chante des rôles tels que Mimi (La Bohème), Nedda (I Pagliacci), Violetta, Micaela (Carmen), Donna Anna (Don Giovanni), Desdemona (Otello) et La Comtesse (Les Noces de Figaro).
En 2016, l'État hongrois lui a décerné la Croix d'argent du mérite. En juin de la même année, l'Opéra national de Hongrie la nomma la plus jeune Kammersängerin du pays. Elle a également chanté avec succès au Festival Wagner de Budapest, dirigé par Adam Fischer, ainsi qu'au Festival de Schwetzingen. Récemment, Polina Pastirchak a fait un immense triomphe dans le difficile rôle de Daphné (Richard Strauss) sous la direction de Zoltán Kocsis avec l'Orchestre Philharmonique national au Palais des Arts de Budapest.
Polina Pastirchak consacre beaucoup de son temps aux récitals de mélodies et de lieder, avec des programmes de mélodies pour Radio-France, le Festival de Printemps de Budapest, l'Association des concerts de Marburg et la Tonhalle de Zurich, toujours accompagnée de Jan Philip Schulze, avec qui elle travaille régulièrement depuis 2010.
Airam Hernández Ténor – Alfredo Germont
Né à Ténérife, cet ancien joueur de cor se forme ensuite au chant à Barcelone auprès de Dolors Aldea. Ses rôles incluent Alfredo (La Traviata) sous la baguette de Teodor Currentzis pour une tournée au Luxembourg, à Dortmund Hamburg. Il interprétera également Caruso lors de la création mondiale de Caruso à Cuba à l'Opéra national d'Amsterdam. En 2019, il fera ses débuts américains en chantant Fenton dans Falstaff (Verdi) à l'Opéra de Dallas sous la direction de Riccardo Frizza.
La saison passée, il s'est fait remarquer dans les rôles d'Edgardo (Lucia de Lammermoor, Donizetti) à l'Opéra de Lausanne, et dans celui de Faust (Faust de Gounod) à l'Opéra de Ténérife.
Il a déjà chanté sur les plus grandes scènes du monde lyrique, le Teatro Real de Madrid, le Gran Teatre del Liceu de Barcelone, l'Opernhaus de Zurich, l'Opéra national de Lorraine, le Semperoper de Dresde, l'Opéra de Lausanne, le Théâtre de Bâle, le Musikkollegium de Winterthur, le Palau de Música Catalana et l'Auditori de Barcelone etc. sous la baguette de chefs tels que Marco Armiliato, Stéphane Denève, Giovanni Antonini, Cornelius Meister, Omer Meir Wellber, Francesco Ivan Ciampa, James Conlon, Carlo Rizzi, Nello Santi, Jesús López-Cobos and Fabio Luisi...
Kévin Amiel Ténor – Alfredo Germont
Récent lauréat du Concours « Voix Nouvelles 2018 », Kévin Amiel est l'un des ténors les plus talentueux de la jeune génération. Outre une tournée dans une grande partie des théâtres lyriques français avec les lauréats du prestigieux concours, sa saison 2018/2019 le voit faire ses grands débuts dans le rôle d'Alfredo (La Traviata) au Théâtre du Capitole de Toulouse. Il incarne également Sir Hervey (Anna Bolena) à l'Opéra national de Bordeaux, le Gouverneur/le Juge/le Grand Inquisiteur (Candide de Bernstein) à l'Opéra de Marseille et au Théâtre des Champs-Élysées, Marcellus et 2e Fossoyeur (Hamlet d'Ambroise Thomas) à l'Opéra-Comique, Siebel (Faust) à l'Opéra de Marseille, Malcolm (Macbeth) aux Opéras de Limoges et de Reims, ou encore Fritz (La Grande Duchesse de Gerolstein) au Théâtre de l'Odéon de Marseille.
Né à Toulouse, Kévin Amiel a été lauréat des concours de chant de Béziers, Marmande, Auxerre et de l'Opéra de Marseille, révélation classique de l'ADAMI en 2011 et a reçu en 2013 le prix de l'AROP. Membre de l'Atelier Lyrique de l'Opéra National de Paris à partir de 2011, il fait ses débuts sur la scène de l'Opéra national de Paris en 2013. Sa jeune carrière l'a par ailleurs déjà mené à incarner le rôle-titre des Contes d'Hoffmann à l'Opéra de Dijon, le rôle de Rodolphe dans une adaptation française de La Bohème de Puccini par Marc-Olivier Dupin à l'Opéra-Comique, le rôle de Flavio (Norma) à l'Opéra de Rouen, à l'Opéra de Mascate (Sultanat d'Oman) et à l'Opéra de Saint-Étienne, celui de Malcolm (Macbeth) à l'Opéra Grand Avignon, ou encore Normanno (Lucia di Lammermoor) au Théâtre des Champs-Élysées.
Nicola Alaimo Baryton – Giorgio Germont
L'un des plus grands barytons de sa génération ! Nicola Alaimo a récemment triomphé au Met de New York dans L'Italienne à Alger (Rossini), Falstaff (Verdi) et L'elisir d'amore (Donizetti), ainsi qu'au Teatro alla Scala de Milan, dans Falstaff, Le Comte Ory (Rossini), La Cena delle Beffe (Giordano), Don Pasquale (Donizetti). Il s'est aussi produit au Festival de Salzbourg dans La Cenerentola (Rossini), au Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles et au Concertgebouw d'Amsterdam (Guillaume Tell de Rossini), à l'Opéra de Paris (La Force du destin de Verdi, La Cenerentola et Le Barbier de Séville de Rossini), au Teatro Real de Madrid (Don Pasquale, Gianni Schicchi de Puccini). Grand spécialiste de Rossini, Nicola Alaimo a fait ses débuts au Festival Rossini en 2010 dans La Cenerentola. Il a chanté sous la direction de chefs tels que Bruno Campanella, Gianluigi Gelmetti, James Levine, Michele Mariotti, Zubin Mehta, Riccardo Muti…
Parmi ses projets récents et à venir, signalons I Masnadieri, Falstaff à Monte-Carlo, Don Pasquale (rôle-titre) et L'Elisir d'Amore à Vienne, Rigoletto à Marseille, Guillaume Tell à Lyon et aux Chorégies d'Orange, Simon Boccanegra (rôle-titre) à Paris, Falstaff à Budapest, Hong Kong et Madrid, La Cenerentola (Don Magnifico) à Amsterdam et La Scala de Milan, où il retournera pour Il Pirata. Il a reçu en 2016 le prestigieux « Prix Abbiati » que lui a remis l'Association des Critiques de Musique d'Italie.
André Heyboer Baryton – Giorgio Germont
Depuis ses débuts au Capitole de Toulouse en 2005, André Heyboer s'est produit notamment sur les scènes françaises d'Avignon, Dijon, Lille, Marseille, Montpellier, Toulon, Opéra Comique, Opéra National de Paris, Théâtre des champs Élysées… et internationales d'Amsterdam, Hong Kong, Monte-Carlo, Sao Paulo, Prinzregententheater de Munich, Theater an der Wien, Palau de les Arts à Valencia... sous la direction de chefs tels que M. Armiliato, R. Abbado, P. Domingo, L. Campellone, D. Ettinger, A. Guingal, D. Oren, C. Rizzi, L. Hussain, G. E. Octors, E. Pido, D. Rustioni, U. Schirmer, P. Steinberg... dans des productions signées P. Audi, G. Bouillon, L. Baur, N. Duffaut, J. L. Grinda, N. Joel, C. Padrissa (La Fura del Baus), S. Poda, G.-C. del Monaco, Y. Oïda, C. Serreau…
Son répertoire comprend notamment les rôles d'Athanael dans Thaïs de Massenet, Zurga des Pêcheurs de Perles de Bizet, Nilakantha dans Lakmé de Delibes, Le Grand Prêtre de Samson et Dalila de Saint-Saëns, le Comte Ludorf dans La Nonne sanglante de Gounod… ainsi que les rôles verdiens tels les rôles-titres de Nabucco et Macbeth, ou encore Germont dans La Traviata, Paolo dans Simon Boccanegra, ainsi que Sharpless dans Madama Butterfly etc.
En 2010, il aborde l'opéra contemporain avec La Métamorphose de Michaël Levinas qui reçoit le Grand prix de l'Académie Charles Cros 2012 et le Prix de l'Académie du disque lyrique.
Il a également enregistré Les Bayadères de Catel et Cinq-Mars de Gounod avec le Palazetto Bru Zane. En 2017-2018, il enregistre son premier Winterreise.
En 2018-19, on le retrouve dans Germont (La Traviata) et Albert (Werther) au Capitole de Toulouse, dans Le Grand Prêtre de Samson et Dalila à l'Opéra de Monte-Carlo, dans le rôle-titre de Macbeth à l'Opéra de Limoges et à l'Opéra de Reims, dans Charles Gérard d'Andrea Chénier à l'Opéra de Tours etc.
Catherine Trottmann Mezzo-soprano – Flora Bervoix
Nommée dans la catégorie «Révélation artiste lyrique» des Victoires de la Musique 2017 et « Lauréate HSBC 2017 du festival d'Aix ", Catherine Trottmann s'est rapidement vu offrir certains des rôles les plus emblématiques du répertoire. Parmi ses récents engagements, citons en effet Cherubino (Le Nozze di Figaro) à l'Opéra national du Rhin, Rosina (Il Barbiere di Siviglia) au Théâtre des Champs-Élysées et au Festival d'Édimbourg, Stéphano (Roméo et Juliette) à l'Opéra de Nice, Siebel (Faust) à l'Opéra de Saint-Étienne, Flora (La Traviata) et Tisbé (La Cenerentola) au Wiener Staatsoper, ainsi que cette même Tisbé et Zerlina (Don Giovanni) à l'Opéra de Lausanne. Cette saison 2018/2019 la voit incarner les rôles de Diane et la 2e Prêtresse (Iphigénie en Tauride) au Théâtre des Champs-Élysées, reprendre le rôle de Flora dans cette même maison, ainsi qu'au Théâtre du Capitole de Toulouse, ou encore donner une série de concerts du Nouvel an avec l'Orchestre national des Pays de la Loire. Diplômée du CNSMD de Paris en 2014 et nommée « Révélation Classique de l'ADAMI » en 2015, Catherine Trottmann est très tôt remarquée pour la richesse de son timbre et son investissement scénique. Outre ses engagements à l'opéra, elle s'est produite, entre autre, à la Philharmonie de Berlin aux côtés du Berliner Symphoniker, à la Philharmonie de Paris dans La Damoiselle élue (Debussy) avec l'Orchestre national d'Île-de-France, en Rosina avec le Cercle de l'Harmonie à Dortmund, dans Les Nuits d'été de Berlioz avec l'Orchestre de Normandie ou en récital au Festival de Pâques d'Aix-en-Provence.
Anna Steiger Mezzo-soprano – Annina
Fille de théâtre, Anna Steiger a fait ses études au Guildhall School of Music de Londres, et ensuite avec Vera Rozsa. Elle a débuté dans les chœurs du Festival de Glyndebourne où, une saison plus tard, elle est choisie pour interpréter le rôle-titre dans L'Incoronazione di Poppea de Monteverdi. Elle a été réinvitée au Festival l'année suivante pour chanter le rôle de Concepcion dans LʼHeure espagnole de Ravel sous la direction de Sir Simon Rattle avec le London Philharmonic Orchestra, un rôle quʼelle a repris la saison suivante à Glyndebourne ainsi quʼau Grand-Théâtre de Genève et au New York City Opera. Ayant une voix qui pouvait chanter le répertoire de soprano et de mezzo-soprano, Anna Steiger a eu une carrière et un répertoire très varié. Elle a chanté Despina (Così fan tutte), Zerlina (Don Giovanni), Marcellina (Noces de Figaro), Tisbe (La Cenerentola de Rossini), Dame Ragonde dans Le Comte Ory (Rossini), La Baronne dans Le Chapeau de paille d'Italie de Nino Rota ou encore Auntie dans Peter Grimes de Benjamin Britten (ces trois derniers, ici même au Théâtre du Capitole), Meg Page dans Falstaff (Verdi), Maddalena dans Rigoletto (Verdi), se produisant également dans divers rôles dans Lulu (Berg), Le Tour d'écrou (Britten), L'Enfant et les sortilèges (Ravel), Mahagonny (Weil), Ariadne auf Naxos (Strauss), Parsifal (Wagner), Les Maîtres chanteurs de Nuremberg (Wagner), Jenufa (Janacek), Angels in America (Eötvös), La Voix Humaine (Poulenc), Norma (Bellini), Le Barbier de Séville (Rossini), Roméo et Juliette (Gounod), se produisant à Londres, Madrid, Genève, Venise, Palerme, Toronto, en Australie et aux États-Unis, à Paris (Opéra de Paris, Opéra-Comique), en Hollande, aux Chorégies dʼOrange, aux Opéras nationaux de Lyon, Nancy et Montpellier, au Théâtre du Capitole de Toulouse, à l'Opéra de Nice, de Vichy, d'Avignon, mais également sur ARTE...
Elle a enregistré le rôle de Despina dans Così fan tutte de Mozart avec Harnoncourt et le Concertgebouw et Offrandes de Varèse avec Pierre Boulez, ainsi que beaucoup de concerts à la radio BBC.
Francis Dudziak Docteur Grenvil
Né à Valenciennes, d'origine belge et polonaise, Francis Dudziak perfectionne son chant au Conservatoire de Paris et commence très vite une riche carrière qui le fait se produire sur les principales scènes lyriques françaises. Son timbre clair et sa diction précise lui permettent d'aborder un large répertoire, allant de l'opéra à l'opérette, en passant par le concert, le récital et même la comédie musicale.
Ses qualités reconnues dans le répertoire français lui ouvrent les portes de grands théâtres étrangers : La Scala de Milan pour Manon, Les Contes d'Hoffmann, La veuve joyeuse, La Fille du Régiment et surtout Carmen avec Michel Plasson en 2005, puis pour l'ouverture de la saison en décembre 2009 sous la direction de Daniel Barenboim aux côtés de Jonas Kaufmann, production reprise en 2010 sous la direction de Gustavo Dudamel. C'est ce même Dancaïre qui le fait se produire à La Fenice de Venise, à Saõ Paulo, au Festival de Verbier et au Théâtre des Champs-Élysées.
Récemment, on a pu l'entendre à l'Opéra de Paris dans Tosca, La Fille du régiment, La Bohème et Le Cid, au Théâtre des Champs-Élysées dans Tristan et Isolde, à l'Opéra national du Rhin dans La Traviata, à Nice dans Les Huguenots, à Marseille pour Le Dernier jour d'un condamné…
Parmi ses projets, citons La Traviata au Théâtre des Champs-Élysées, Orphée aux Enfers à l'Opéra d'Avignon…
François Piolino Ténor – Gaston de Letorières
Après des études au Conservatoire de Lausanne, à la Guildhall School de Londres et au Conservatoire de Paris, le ténor suisse François Piolino commence sa carrière avec Les Arts Florissants. Travailler avec William Christie lui permet d'acquérir de solides bases pour aborder la suite de son parcours, qui s'oriente tout naturellement vers l'opéra. Spécialisé dans les rôles de caractère, il est invité à chanter sur les plus grandes scènes internationales : Royal Opera House-Covent Garden de Londres (Werther et L'Etoile), Dutch National Opera d'Amsterdam (L'Etoile), Grand Théâtre de Luxembourg (Madama Butterfly), La Monnaie de Bruxelles (Capriccio), Opernhaus de Zurich (L'Enfant et les Sortilèges), Festilval de Glyndebourne (L'Enfant et les Sortilèges, L'Heure espagnole, Eugène Onéguine, Ariadne auf Naxos), Opéra national de Paris (Salomé, Carmen, la Veuve Joyeuse, Don Carlos, Trompe la Mort, Die Zauberflöte…), Théâtre des Champs-Élysées (L'Enlèvement au Sérail, Dialogues des Carmélites) mais aussi en concert à l'Auditorium de Radio-France, Monte Carlo, Los Angeles, Boston, Stockholm, Londres, Munich, Genève, Lausanne, au festival de Verbier…
Parmi ses projets, citons Madama Butterfly au festival de Glyndebourne, Carmen à Covent Garden, Les Contes d'Hoffmann à La Monnaie de Bruxelles, Ariadne auf Naxos à l'Opéra de Lausanne, Guillaume Tell à l'Opéra de Lyon…
Marc Scoffoni Baryton – Baron Douphol
Marc Scoffoni est diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et de la Guildhall School de Londres. En 2005, il est nommé révélation lyrique de l'ADAMI et participe à l'Académie Européenne du festival d'Aix-en-Provence. Entre 2011 et 2013, il est membre de la « Jeune Troupe » du Grand-Théâtre de Genève.
Sur scène, il chante des rôles tels que Papageno dans La Flûte Enchantée, Masetto et Don Giovanni, Nardo dans La Finta Giardiniera, Figaro du Barbier de Séville, Raimbaud dans Le Comte Ory, Malatesta dans Don Pasquale, Dandini dans La Cenerentola, Gasparo dans Rita de Donizetti, Germont dans La Traviata, Fléville et Fouquier-Tinville dans Andrea Chénier, Michonnet dans Adriana Lecouvreur, Alfio dans Cavalleria Rusticana, Sharpless dans Madame Butterfly, Rambaldo dans La Rondine.
Dans le répertoire Français, il s'illustre dans des rôles comme Escamillo dans Carmen, Frédéric dans Lakmé, Valentin dans le Faust de Gounod, Schlémil et Hermann dans Les Contes d'Hoffmann, Brétigny dans Manon, le Chevalier Des Grieux dans Le Portrait de Manon, Mercutio dans Roméo et Juliette, l'Officier dans Dialogues des Carmélites, l'Horloge et le Chat dans L'Enfant et les Sortilèges, Jahel dans Le Roi d'Ys, Clavaroche dans Fortunio, Sganarelle dans Le Médecin Malgré Lui, Pausanias dans Une Education Manquée, Roger dans Ciboulette, Robert dans La Fille du Tambour Major, Jupiter dans Orphée aux Enfers, Gaspard dans Le Pays du Sourire (version française), Le Vice-Roi dans La Périchole.
Sensible à la musique du XXe siècle, il chante Bottom dans A Midsummer Night's Dream de Britten, Salvatore dans The Saint of Bleecker Street de Menotti, l'Homme au Casque et le Marchand de Souvenirs dans Juliette ou la clé des songes de Martinu, Octave dans Les Caprices de Marianne d'Henri Sauguet en tournée en France, Tistou les pouces verts d'Henri Sauguet et participe à la création mondiale de l'opéra Jean-Jacques Rousseau de Fénelon.
Il s'est également fait entendre dans les rôles du Chasseur dans Rusalka et Starek dans Jenufa.
Au concert, il chante régulièrement le Requiem de Brahms et le Requiem de Fauré. Il s'est fait entendre avec l'Orchestre National d'Île-de-France Salle Pleyel, l'Orchestre de Chambre de Paris à la Philharmonie de Paris, l'Orchestre du Capitole à la Halle aux Grains de Toulouse, il a chanté les Carmina Burana à Lausanne, des extraits du Barbier de Séville en concert au Théâtre du Châtelet pour les Leçons de Musique de Jean-François Zygel, et s'est produit en récital à Radio France.
Lors de la saison 2018-2019, il participe à cinq nouvelles productions : La Traviata au Capitole de Toulouse (Douphol), La Traviata au Théâtre des Champs-Elysées (Grenvil), Cosí fan Tutte à Saint-Etienne (Guglielmo), Andrea Chénier à Tours (Roucher) et Manon à l'Opéra de Zürich (Brétigny).
Ugo Rabec Basse – Marquis d'Obigny
Né en France, Ugo Rabec a commencé l'étude du violon à l'âge de quatre ans. Il aborde ensuite le chant lyrique avec Elena Vassilieva en 2000 et devient membre de l'Atelier Lyrique de l'Opéra de Paris de 2005 à 2008. En 2007, il reçoit les prix lyriques du Cercle Carpeaux et de l'AROP 2006-2007. Il a été sélectionné pour l'Académie du Festival de Verbier en 2008. Il a suivi les masters-class de Claudio Desderi, Barbara Bonney, Angelika Kirchschlager, Guillemette Laurens, Raúl Giménez... En 2014-15, il chante Un Laquais dans Ariane à Naxos à l'Opéra Bastille, Don Alonzo dans Le Cid de Massenet à l'Opéra Garnier, Un Ecuyer dans Le Roi Arthus de Chausson à l'Opéra Bastille. Plus récemment, il a interprété Un Moine dans Don Carlo à l'Opéra de Bilbao, Le Bailli dans Werther à Trieste, la partie de basse dans La Petite messe solennelle de Rossini avec le chœur Accentus, Alessio dans La Sonnanbula de Bellini au TCE. La saison dernière, il était Max dans Le Chalet (Adam) en concert et pour l'enregistrement à l'Opéra de Toulon, Le 1er Nazaréen dans Salomé de Strauss à l'Opéra national du Rhin, Zuniga dans Carmen à l'Opéra de Rennes. Parmi ses projets cette saison et la saison prochaine : Le Précepteur d'Oreste dans Elektra à la Philharmonie de Paris, Il Bonzo dans Madame Butterfly à l'Opéra de Limoges, Le Marquis d'Obigny dans La Traviata à l'Opéra Grand Avignon et au Théâtre du Capitole de Toulouse, Ceprano dans Rigoletto à l'Opéra de Massy, et chante un concert de gala Mozart/Rossini avec l'Orchestre de Chambre de Paris à la Philharmonie de Paris. Il interprète le répertoire français, italien, allemand et slave de "Basse Noble". Il a déjà incarné sur scène Don Alfonso dans Così fan tutte à l'Opéra de Rennes, Alidoro dans La Cenerentola au Festival de Wildbad, Collatinus dans Le Viol de Lucrèce au Théâtre de l'Athénée à Paris, Il commissario Imperiale dans Madama Butterfly à l'Opéra Bastille, Barlow dans Le Maudit des Mers au Konzerthaus de Vienne, Pluton dans Hippolyte et Aricie au Palais Garnier... Il prépare également des rôles tels que Leporello (Don Giovanni) , Basilio dans Le Barbier de Séville, Bartolo et Figaro dans Les Noces de Figaro, Colline dans La Bohème, Rodolfo dans La Sonnambula... Il chantera prochainement Monterone (Rigoletto) à l'Opéra de Rennes, et le Commandeur de Don Giovanni au Théâtre de Bobigny… Il a déjà été accueilli par des maisons telles que l'Opéra Bastille, Palais Garnier, l'Opéra Comique et Salle Pleyel à Paris, le Konzerthaus de Vienne, Londres, Versailles, Strasbourg, Rennes, Nantes, Montpellier, Metz, Mulhouse, Festival de Verbier et de Bad-Wildbad...
Il a été dirigé par des chefs d'orchestre de renommée internationale tels que Daniel Oren, Valery Gergiev, Philippe Jordan, Marc Minkowski, Vasily Petrenko, Evelino Pidò, Pinchas Steinberg, Jeffrey Tate, Carlo Rizzi, Alain Altinoglu, Michael Schønwandt, Paavo Järvi... Et il a été mis en scène par Robert Carsen, Olivier Py, Willy Decker, Keith Warner, Nikolaus Lehnhoff, Robert Wilson, Coline Serreau, André Engel, Lev Dodine, Gilbert Deflo...