Evan Rogister
Direction musicale
Reconnu pour son travail sur les ouvrages les plus exigeants du répertoire, le chef d'orchestre américano-allemand Evan Rogister commence sa carrière de musicien comme tromboniste puis baryton à l'Université d'Indiana. Il étudie ensuite le chant et la direction à la Juilliard School, où il retourne désormais fréquemment pour diriger des projets avec l'Orchestre de la Juilliard. Il est ensuite sollicité par le Houston Grand Opera, qui crée à son intention le poste d'Assistant Chef d'Orchestre, et lui confie en 2008 la direction d'Hänsel et Gretel (Humperdinck), qui marque ses débuts officiels. Donald Runnicles, directeur musical du Deutsche Oper de Berlin, l'invite ensuite comme « Kapellmeister » (2009-2011) ; il y dirige un vaste répertoire, allant de Mozart à Wagner, avec entre autres Don Giovanni (Mozart), La Flûte enchantée (Mozart), Le Barbier de Séville (Rossini), Manon Lescaut (Puccini), La Bohème (Puccini), Carmen (Bizet), Otello (Verdi) et Tannhäuser (Wagner).
Depuis 2009, il dirige des incontournables tels qu'Aïda (Verdi) à l'Opéra de Malmö (Suède), Don Giovanni (Mozart), Le Barbier de Séville (Rossini), La Bohème (Puccini), Rienzi (Wagner) au Deutsche Oper de Berlin, Lohengrin (Wagner) à l'Opéra Royal de Suède, mais aussi Salomé (R. Strauss) à l'Opéra de Dallas, Le Château de Barbe-Bleue (Bartók) et Erwartung (Schoenberg) à l'Opéra de Göteborg et l'Opéra de Seattle, Le Roi Roger de Szymanowski à l'Opéra de Santa-Fé, Otello de Verdi à Berlin et au Luxembourg, Un Tramway nommé désir d'André Previn au Lyric Opera de Chicago et à l'Opéra de Los Angeles ou encore Carmen (Bizet) à Washington pour la saison du 60e anniversaire du Kennedy Center.
En matière de répertoire symphonique, Evan Rogister dirige de nombreux orchestres à travers le monde, l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg, l'Orchestre de Floride, les orchestres symphoniques d'Atlanta, de Milwaukee, d'Alabama, de Caroline du Nord, ou encore le Bochumer Symphoniker (Allemagne).
Ses récents engagements incluent un retour à l'Opéra de Malmö pour Les Noces de Figaro (Mozart) et une série de concerts symphoniques avec l'Orchestre symphonique de Göteborg et l'Orchestre philharmonique royal de Stockholm ; il retrouve le Deutsche Oper de Berlin pour Salomé (Strauss) et Rienzi (Wagner), et dirige une nouvelle production de L'Anneau du Nibelung à l'Opéra de Göteborg, un projet qui se poursuivra jusqu'en 2021, date des festivités de célébration du 400e anniversaire de la ville. Il fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York (La Flûte enchantée de Mozart), puis retourne au Kennedy Center pour y diriger Aïda (Verdi) dans la mise en scène de Francesca Zambello, puis à Stockholm pour une nouvelle production d'Eugène Onéguine (Tchaïkovski).
Côté disque, son premier enregistrement avec Deutsche Grammophon, Follow, Poet, est salué par la critique lors de sa sortie en janvier 2015.
Michel Fau
Mise en scène
Après une formation avec Yves Pignot et Julie Ravix, il entre au Conservatoire national supérieur d'Art dramatique dans les classes de Pierre Vial, Michel Bouquet et Gérard Desarthe. Sa rencontre avec le poète Olivier Py est décisive (La Servante, Le Visage d'Orphée, L'Apocalypse Joyeuse, Le Soulier de Satin de Paul Claudel, Illusions comiques, L'Orestie d'Eschyle, Les enfants de Saturne…)
Au théâtre, Michel Fau a mis en scène et joué Le Misanthrope de Molière avec Julie Depardieu et Edith Scob, Que faire de Mister Sloane ? de Joe Orton avec Charlotte de Turckheim et Gaspard Ulliel, Demain il fera jour de Henry de Montherlant avec Léa Drucker, Britannicus de Racine avec Geneviève Page et Agathe Bonitzer, Nono de Sacha Guitry avec Julie Depardieu et Brigitte Catillon, Maison de poupée d'Henrik Ibsen avec Audrey Tautou, American Buffalo de David Mamet avec Michel Vuillermoz et Nicolas Duvauchelle, Créanciers de Strindberg, ou encore Thérèse Raquin d'après Zola.
À l'opéra, Michel Fau a mis en scène Dardanus de Rameau, Ciboulette de Reynaldo Hahn, Bastien et Bastienne de Mozart, Madame Butterfly de Puccini, Eugène Onéguine de Tchaïkovski, Rigoletto de Verdi, Così fan tutte de Mozart, Tosca de Puccini, Le Condamné à mort de Philippe Capdenat d'après Genet. Il joue sous la direction de Jérôme Deschamps (Courteline en dentelles), Philippe Calvario (Une Visite inopportune de Copi), Eric Vigner (Othello de Shakespeare), Emmanuel Daumas (L'Ignorant et le fou de Thomas Bernhard, L'impardonnable revue), Juliette Deschamps (Le Banquet de Platon), Sébastien Rajon (Le Balcon de Jean Genet), Paul Desveaux (Les Brigands de Schiller), Olivier Desbordes (Le Lac d'Argent de Kurt Weill, Dédé de Christiné), Jean-Michel Rabeux (L'Homosexuel de Copi, On purge bébé de Feydeau), Jean Gillibert (Athalie de Racine), Stéphane Braunschweig (Le Marchand de Venise de Shakespeare), Jean Macqueron (Hyènes de Christian Siméon), Pierre Guillois (Pelléas et Mélisande de Maeterlinck), Jean-Claude Penchenat (Peines d'amour perdues de Shakespeare), Jean-Luc Lagarce (La Cagnotte de Labiche), Laurent Gutmann (Le Nouveau Menoza de Lenz), Gilberte Tsaï (Tableaux Impossibles), Gabriel Garran (Fragments d'une Lettre d'Adieu de Normand Chaurette).
On a pu le voir dans des films réalisés par Albert Dupontel, Jean-Michel Ribes, Dominik Moll, François Ozon, Benoit Jacquot, Arnaud Sélignac, Sophie Blondy, Noémie Lvovsky, Michel Hassan, Nina Companeez, Jérôme Le Gris… En 1998 il a reçu le prix Gérard Philipe de la Ville de Paris et en 2006 le prix du meilleur comédien du Syndicat professionnel de la critique.
David Belugou
Décors et costumes
Né à Paris, élevé à Montpellier, David Belugou débute comme assistant de Pier Luigi Pizzi à l'Opéra de Paris. Après une formation à la Chambre syndicale de la Couture, un détour dans la joaillerie (Cartier à Paris, Harry Winston à New-York) et l'illustration (Vogue), il signe à 25 ans ses premiers décors et costumes. Depuis, il partage sa vie entre le théâtre, la comédie musicale, l'opéra, le cirque, le music-hall, l'évènementiel et la télévision.
Au théâtre, après Antony and Cleopatra avec Helen Mirren et Alan Rickman au Royal National Theatre, il noue une fructueuse collaboration avec l'acteur et metteur en scène Michel Fau, dont il signe tous les costumes sur vingt et une productions, dont Maison de poupée avec Audrey Tautou, Nono et Le Misanthrope avec Julie Depardieu, Britannicus avec Geneviève Page, Que faire de Mister Sloane avec Gaspard Ulliel et Charlotte de Turkeim, Demain il fera jour avec Léa Drucker, Fleur de cactus avec Catherine Frot, Peau de vache avec Chantal Ladesous, Douce-Amère avec Mélanie Doutey, Brûlez-la avec Claude Perron, le Récital Emphatique et Nevrotik Hotel avec Michel Fau...
Pour le théâtre musical il a créé les costumes de Kiss me, Kate ! au Théâtre Mogador, My Fair Lady, Certains l'aiment chaud et Trois chambres à Manhattan à l'Opéra Royal de Wallonie, L'Homme de la Mancha au Théâtre du Capitole, Nine aux Folies Bergère, Dance ! au Teatro Sistina de Rome, ou encore Lady in the dark au Prince Music Theater de Philadelphie, spectacle pour lequel il reçoit le Barrymore Award du meilleur costumier.
L'art Lyrique lui est tout aussi familier avec Mazeppa, Eugène Onéguine, La Navarraise, Jules César et Les Contes d'Hoffmann, tous à l'Opéra de Monte-Carlo, mais aussi L'Italienne à Alger à l'opéra de Los Angeles, Don Pasquale à l'Opéra-Comique, Le Roi d'Ys à l'Opéra de Marseille, Falstaff et La Vie parisienne à l'Opéra Royal de Wallonie, Le Voyage dans la lune et L'Enlèvement au sérail à l'Opéra de Fribourg, Carmen et Don Giovanni pour « Opéra en plein air », enfin avec Michel Fau : Madame Butterfly, Tosca, Eugène Onéguine, Così fan Tutte, Rigoletto, Ciboulette à l'Opéra comique et Dardanus à l'Opéra Royal de Versailles.
Le Cirque lui permet d'habiller les plus grands numéros du monde, de Bello Nock à Kris Kremo, des Sudarchivov à Katya Schumann, pendant huit années consécutives au Big Apple Circus de New York, puis au Cirque d'Hiver-Bouglione à Paris.
Le music-hall et l'évènementiel lui sont chers : David a conçu le décor et les huit cent costumes pour la tournée mondiale du Lido, les décors et costumes des revues « French cancan » et « Nuits de Folies » aux Folies Bergère, mais aussi le Paradis Latin à Tokyo, le Lido à Amsterdam, la revue aquatique H20 au Genting Highland Resorts de Kualah Lumpur, le cabaret transformiste Kaptain Banana de Jean-Marie Rivière à New York, le show Panafrica mis-en-scène par Kamel Ouali à la coupole d'Alger, les vitrines-théâtres animées « Contes de fées » des Galeries Lafayette, des décors pour Christian Dior au Louvre ou Etam au Palais des Sports…
A l'image, David a créé les mille cinq cents costumes XVIIIe siècle de la saga historique Rani tournée en Inde pour France Télévision, les décors de Divine Emilie avec Léa Drucker, les costumes de Mick Jagger pour Bent de Sean Mathias, et les quarante-deux robes de Laetitia Casta pour le film Arletty, une passion coupable.
Parmi ses projets signés la comédie Fric-Frac avec Julie Depardieu, Régis Laspalès et Michel Fau au Théâtre de Paris, les opéras Ariane à Naxos de Richard Strauss au Théâtre du Capitole de Toulouse, Nabucco de Verdi à Saint-Pétersbourg, Otello de Verdi à Monte-Carlo et La Belle Hélène d'Offenbach à Lausanne.
Parùi ses projets pour 2019 : Les Contes d'Hoffmann au Teatro San Carlo de Naples, La Belle Hélène à l'Opéra de Lausanne, La Bohème à l'Opéra Royal de Muscat à Oman.
Joël Fabing
Lumières
Il découvre le spectacle vivant en 1986 comme régisseur au Caveau des Trinitaires à Metz. Autodidacte, il rencontre en 2005 Michel Fau à l'Opéra de Dijon, qui lui donne sa chance pour la création des lumières de Madame Butterfly. Depuis, il conçoit des éclairages pour le Théâtre, l'Opéra et la Danse.
Pour Michel Fau : Maison de Poupée, Nono, Le Misanthrope, Un Amour qui ne finit pas, Brûlez-là !, Nevrotik-Hôtel, Fleur de Cactus, Peau de Vache, Le Tartuffe, Douce Amère, Tosca, Ciboulette, Dardanus.
Pour Éric Perez: Le Dialogue des Carmélites, Le Vaisseau Fantôme, Les Caprices de Marianne, Macbeth, Aïda, Les Noces de Figaro.
Pour Olivier Desbordes : Neues vom Tage, La Traviata, Les Contes d'Hoffmann.
Pour Benjamin Moreau : La Danse de Mort.
Il a collaboré également avec Béatrice Massin et Serge Ambert pour l' Auditorium de Dijon.
Les scènes où il est intervenu sont entre autres le Théâtre de l'œuvre, le Théâtre Antoine, le Théâtre de la Porte Saint Martin, le Théâtre des Bouffes Parisiens, l'Opéra Comique, l'Opéra national de Bordeaux, l'Opéra royal du Château de Versailles, le Festival de Théâtre de Figeac, le Festival de Saint-Céré.
Pendant la saison 2018/2019, il éclaire Fric Frac au Théâtre de Paris, Ariane à Naxos ici même, le Postillon de Lonjumeau à l'Opéra Comique, Les Sept Péchés Capitaux à l'Opéra de Tours.
Pascale Fau
Maquillages
Pascale Fau signe de nombreux maquillages pour le cinéma, la télévision, le théâtre ainsi que l'Opéra.
Elle collabore régulièrement avec les réalisateurs de La Crim, Diane Femme Flic, Joséphine Ange Gardien, ou encore La Bicyclette Bleue.
À l'Opéra et au Théâtre, elle travaille avec des metteurs en scène tels qu'Olivier Desbordes, Jean-Pierre Vincent, Alain Françon, Michel Vuillermoz, Enzo Pérez au Théâtre de l'Odéon, au Palais des Papes d'Avignon, au Festival Opéra Eclaté de Saint-Céré, au Théâtre des Amandiers de Nanterre...
Mais c'est avec son frère, Michel Fau, qu'elle a le plus travaillé. Au théâtre, elle a signé les maquillages de Nono et Maison de Poupée pour le Théâtre de la Madeleine, Fleur de Cactus et Peau de Vache au Théâtre Antoine, Le Misanthrope au Théâtre de L'Œuvre, Le Tartuffe au Théâtre de La Porte Saint-Martin, Fric Frac au Théâtre de Paris. Côté opéra, elle a fait avec lui Eugène Onéguine de Tchaïkovski et Tosca de Puccini à l'Opéra de Dijon, Rigoletto (Verdi) et Così fan tutte (Mozart) au Festival de Saint-Céré, Dardanus de Rameau à l'Opéra national de Bordeaux, Ciboulette et Le Postillon de Lonjumeau à l'Opéra Comique. Elle fait ses débuts au Théâtre du Capitole avec Ariane à Naxos.
Catherine Hunold
Primadonna / Ariane – Soprano
Catherine Hunold, soprano dramatique française née à Paris, est considérée aujourd'hui comme héritière des Germaine Lubin et Régine Crespin. Elle obtient son premier succès international à 35 ans en chantant sa première Isolde et son premier rôle wagnérien à l'Opéra d'État de Prague
Catherine Hunold étudie le chant auprès de Mady Mesplé, Margaret Price et Christa Ludwig. Elle est lauréate de plusieurs concours internationaux et est remarquée lors du concours Wagner Voices en 2006 à Bayreuth et à la Fenice de Venise.
Interprète recherchée dans le répertoire germanique, elle fait ses débuts avec le rôle d'Isolde dans Tristan et Isolde au Statní Opera de Prague. Elle chante Brünnhilde dans La Walkyrie à Rennes puis dans une adaptation du Ring à l'Amphithéâtre de l'Opéra national de Paris. Elle interprète Ortrud dans Lohengrin à Rennes, Séoul, Saint-Étienne, Angers, Nantes, et elle double le rôle à l'Opéra national de Paris (Bastille) et au Royal Opera House-Covent Garden de Londres. Elle est également la doublure de Kundry dans Parsifal à l'Opéra de Paris. Elle chante Senta dans Le Vaisseau fantôme au Festival de Lacoste, puis Leonore dans Fidelio à Rennes, Bessie dans Mahagonny Songspiel de Kurt Weill au Théâtre des Champs-Élysées et au Theater an der Wien, la Première Fille-Fleur dans Parsifal à Nice et la Cinquième Servante dans Elektra à Montpellier. Au Théâtre du Châtelet, elle participe aux « Leçons de Musique » de Jean-François Zygel où elle chante Sieglinde dans La Walkyrie et Marie dans Wozzeck.
Dans le répertoire italien, elle chante le rôle-titre de Turandot de Puccini en concert à l'Opéra de Rennes et incarne Lady Macbeth dans Macbeth de Verdi au Théâtre du Trianon à Paris. Catherine Hunold participe au "Concert des Etoiles" consacré à Verdi pour France 3 cet été aux côtés des plus grandes stars lyriques d'aujourd'hui au Théâtre des Champs-Élysées.
Elle s'illustre également dans le répertoire romantique français : Marguerite dans La Damnation de Faust en concert à Nantes et Angers, Agnès dans La Nonne sanglante de Berlioz au Festival de Radio-France et Montpellier, La Reine dans Affaires Étrangères de Villenave à Montpellier, Giuseppa dans Matteo Falcone de Gouvy et le rôle-titre de Françoise de Rimini d'Ambroise Thomas à Metz, Anahita dans Le Mage de Massenet et Floria dans Les Barbares de Saint-Saëns à Saint-Étienne. Elle incarne Madame Lidoine dans Dialogues des Carmélites à Angers, Nantes et Avignon, le rôle-titre de Bérénice de Magnard à Tours et Pénélope dans l'opéra éponyme de Fauré à l'Opéra national du Rhin.
Au concert, elle chante Les Quatre Derniers Lieder de Strauss, La Mort d'Isolde et les Wesendonck Lieder de Wagner, Des Sängers Fluch et Vom Pagen und der Königstochter de Schumann, les 4e et 8e Symphonies de Mahler ainsi que Des Knaben Wunderhorn, le Requiem de Verdi, la 9e Symphonie de Beethoven, la Symphonie de Bernstein, La Chanson Perpétuelle de Chausson, la Cantate pour la mort de Joseph II de Beethoven. Elle chante Les Poèmes pour Mi et Harawi de Messiaen dans le cadre du Festival Messiaen.
Au disque, on la retrouve notamment dans Le Mage de Massenet, Les Barbares de Saint-Saëns et la cantate Sémélé de Dukas.
Ses engagements et projets futurs incluent Brünnhilde dans La Walkyrie (Bari), Leonora dans La Force du destin, Brünnhilde dans Sigurd, Ariane dans Ariane et Barbe-Bleue...
Issachah Savage
Ténor / Bacchus
Ténor héroïque par excellence, Issachah Savage est régulièrement salué par la critique pour le naturel et la puissance impressionnants de son chant. Il a remporté plusieurs Premiers Prix au Concours international Wagner de Seattle, glanant le Premier Prix général, le Prix du Public, le Prix de l'Orchestre et le Prix Spécial « Speight Jenkins ».
Cette saison, Issachah Savage chante le rôle titre d'Otello (Verdi) à l'Opéra d'Austin et fait ses débuts européens ici même dans le rôle de Bacchus avant de chanter Siegmund dans Die Walküre à l'Opéra national de Bordeaux. En concert, il interprète la Symphonie n°9 de Beethoven avec le Philharmonique d'Oklahoma City et le Symphonique d'Utah, le Requiem de Verdi avec l'Orchestre symphonique de Melbourne en Australie, et il fera aussi ses débuts à l'Omaha Symphony dans Le Chant de la Terre de Mahler, ainsi qu'avec l'Orchestre symphonique de Chicago sous la direction de Riccardo Muti dans le rôle du Messager dans Aïda.
Tout récemment, il a fait ses débuts en Otello sous la baguette de Marco Parisotto, et a fait ses débuts avec l'Orchestre de l'Opéra de Los Angeles en Narraboth de Salome (dir. James Conlon). On l'a également entendu avec l'Orchestre de Chambre de Los Angeles dans Lost in the Stars de Kurt Weill. Côté concert, il a chanté le Requiem de Verdi avec l'Orchestre de Detroit, la Symphonie n°9 de Beethoven avec Gustavo Dudamel et le Philharmonique de Los Angeles au Hollywood Bowl et à New York City au David Geffen Hall. On l'a également entendu en récital à Toronto (Women's Musical Club). En outre, il a chanté le 3e acte de l'Otello de Rossini avec l'American Symphony Orchestra au Bard SummerScape.
Issachah Savage a fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York dans le rôle de Don Riccardo d'Ernani (Verdi), a chanté Siegmund au Canadian Opera Company (Toronto) sous la direction de Johannes Debus et a fait ses débuts en Bacchus d'Ariadne auf Naxos à l'Opéra de Seattle, avant de faire ses débuts en Rienzi au Strathmore Hall. Il a aussi chanté son premier Radamès à l'Austin Lyric Opera, et son premier Manrico avec le Symphonique de San Antonio (dir. Sebastian Lang-Lessing). Il a également chanté Radamès à Houston aux côtés de Liudmyla Monastyrksa et Dolora Zajick.
On a déjà pu l'entendre avec l'Orchestre national de Bordeaux-Aquitaine sous la baguette de Paul (Symphonie n°9 de Beethoven), à l'Aspen Music Festival en Radames d'Aida (dir. Robert Spano), rôle qu'il a également chanté à Boston et au Festival de Tanglewood (dir. Jacques Lacombe). Parmi ses autres débuts marquants, signalons la création mondiale de All Rise de Wynton Marsalis All Rise (dir. Kurt Masur et le Philharmonique de New York), la création mondiale d'Egypt's Night de Leslie Savoy Burr (Opéra de Philadelphie, dir. Marin Alsop), ou encore Blue Monday de Gershwin à Baltimore. Il s'est aussi produit aux côtés d'Elina Garanca à New York dans La Navarraise de Massenet.
Il a participé au Programme Merola de l'Opéra de San Francisco, programme réservé aux jeunes chanteurs d'opéra les plus talentueux, ainsi qu'au Programme Evelyn Lear et Thomas Stewart Pour les Jeunes Talents, l'Institut Dolora Zajick pour les Jeunes Voix dramatiques, et le Programme Wagner de l'ACMA – ce qui lui a permis de chanter des extraits significatifs de rôles parmi les plus lourds du répertoire.
Outre son Prix au Concours Marcello Giordani (2012), Issachah Savage a remporté de très nombreux prix internationaux : le Prix de la Société Wagner de New York, Concours de Washington, D. C., Concours de Californie, Concours international Licia Albanese, Fondation Olga Forrai, Fondation Gerda Lissner, Concours de chant Jensen, Opera Index, Fondation Giulio Gari etc., la Société Marian Anderson de Philadelphie ayant très tôt reconnu son talent, lui octroyant sa toute première bourse d'études avant qu'il ne remporte son premier prix en 2009 au Concours Classical Icon.
Il est diplômé en Interprétation Vocale de l'Université Morgan et en Interprétation d'Opéra de l'Université Catholique d'Amérique.
Anaïk Morel
Le Compositeur – Mezzo-soprano
Anaïk Morel est née à Lyon. Elle fait ses études de chant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon dans la classe de Françoise Pollet, où elle obtient en 2006 le Premier Prix avec mention très bien à l'unanimité. En 2004, elle remporte le premier prix du concours Pierre Bernac à Saint-Jean-de-Luz, et en 2006, le prix du public et le second prix du Concours international de Musique de Chambre de Lyon où elle s'illustre en tant qu'interprète passionnée de mélodies françaises et de lieder. En 2011, elle remporte le Quatrième Prix au prestigieux concours Reine Élisabeth à Bruxelles.
En 2006, elle intègre l'Opéra-Studio du Bayerische Staatsoper de Munich, où elle se perfectionne pendant deux ans. De 2008 à 2010, elle est en troupe à Munich, où on peut l'entendre dans des productions telles que Carmen (Mercédès), Nabucco (Fenena), Falstaff (Meg Page), Hänsel et Gretel (Hänsel), Dialogues des Carmélites (Sœur Mathilde), Palestrina (Silla) et La Femme silencieuse (Carlotta).
Depuis, elle s'est fréquemment produite au Bayerische Staatsoper (La Tragédie du Diable de Peter Eötvös, Federica dans Luisa Miller), au Staatsoper de Berlin et au Teatro alla Scala de Milan (Die Walküre), à l'Opéra national de Lorraine (Lazuli dans L'Étoile de Chabrier, Boulotte dans Barbe-Bleue d'Offenbach), à l'Opéra national de Lyon et au Teatro Petruzzelli de Bari (Mère Marie dans Dialogues des Carmélites), à l'Opéra de Paris (Siebel dans Faust), à l'Opéra de Saarbrücken et au Staatsoper de Stuttgart (Marguerite dans La Damnation de Faust) ainsi qu'au Festival de Salzbourg (création mondiale de Charlotte Salomon de Marc-André Dalbavie).
Au cours de ces dernières années, elle fait ses débuts dans le rôle-titre de Carmen au Staatsoper de Stuttgart, qu'elle reprend avec grand succès à l'Opéra de Zurich et à l'Opéra national de Montpellier. Elle est également Preziosilla (La Force du destin) à l'Opéra de Bâle, Fenena (Nabucco) au Bayerische Staatsoper, Charlotte (Werther) à l'Opéra de Klagenfurt, à l'Opéra national du Rhin et à l'Opéra de Zurich et Didon (Didon et Énée) au Festival d'Aix-en-Provence.
Ses projets opératiques en 2018/19 comprennent Sesto (La Clemenza di Tito) à l'Opéra de Klagenfurt et Jocaste (Œdipe d'Enescu) au Festival de Salzbourg.
En concert, elle s'est entre autres produite avec l'Orchestre symphonique de Montréal, l'Orchestre de Picardie, l'Orchestre symphonique et lyrique de Nancy, l'Orchestre d'Angers-Nantes Opéra, l'Orchestre national de Lyon, Les Musiciens du Louvre, Les Siècles, Insula Orchestra, l'Orchestre philharmonique de Bruxelles etc. avec des chefs tels que Facundo Agudin, Nicolas André, Laurence Equilbey, Alan Gilbert, Kent Nagano, Hervé Niquet, François-Xavier Roth, Sébastien Rouland, Leonard Slatkin.
Anaïk Morel a participé à l'enregistrement de mélodies de Charles Kœchlin (CD disponible chez Timpani records, 2015).
Elizabeth Sutphen
Zerbinetta – Soprano
Elizabeth Sutphen s'est tôt fait remarquer par l'éclat de son timbre et la facilité de ses vocalises, offrant au public « des trilles et des arpèges stratosphériques » (Financial Times). Membre parmi les plus éblouissants du Studio de l'Opéra de Francfort, elle y a chanté Tiny dans Paul Bunyan de Benjamin Britten dans une mise en scène de Brigitte Fassbaender, Romilda dans Xerxes de Haendel, La Jeune Sainte dans Jeanne d'Arc au Bûcher d'Honegger, Papagena dans La Flûte enchantée de Mozart, ainsi que dans toutes les nouvelles productions (2016-2017). En 2017-2018, elle a fait ses débuts à l'Opéra du Kentucky dans le rôle de Zerbinetta, tout en représentant l'Opéra de Francfort lors du prestigieux concours Stella Maris. Elle a chanté Lisa de La Somnambule (Bellini) et s'est également produite en concert. L'été dernier (2018), elle a fait ses débuts au Festival de Glyndebourne dans le rôle de Sophie du Chevalier à la Rose (R. Strauss). Côté concert, elle s'est produite avec l'Orchestre national de Lille dans un programme Bernstein, elle a fait ses débuts viennois en chantant aux côtés des Petits Chanteurs de Vienne, et a chanté du Pergolèse avec l'Orchestre de Chambre de Los Angeles (dir. Riccardo Minasi). Cette saison 2018-19, elle retourne à l'Opéra de Francfort comme artiste invitée pour y chanter Zerbinetta et Atalanta de Xerxès. Elle a fait ses débuts à l'Opéra de Houston, y interprétant entre autres, The Phoenix de Tarik O'Regan (création mondiale).
Formée à la Juilliard School, Elizabeth Sutphen s'y est beaucoup produite en concert comme dans des rôles opératiques. Parmi les opéras qu'elle a déjà interprétés, notons La Rondine de Puccini (Opéra de Saint-Louis, où elle s'est produite dans le cadre du programme « Gerdine Young Artists »), Cendrillon de Massenet (rôle de La Fée) sous la baguette d'Emmanuel Villaume, Radamisto de Haendel (rôle de Tigrane), L'Enlèvement au sérail de Mozart (doublure de Konstanze au Metropolitan Opera de New York), Sophie du Chevalier à la Rose à Aspen, où elle a aussi chanté Suor Angelica de Puccini (rôle de Sœur Geneviève) et Carmen de Bizet (rôle de Frasquita), ou encore la Reine de la Nuit dans La Flûte enchantée de Mozart avec l'Orchestre symphonique d'Albany et la New York City's Little Orchestra Society. Elle a participé à un prestigieux « Concert d'opéras comiques » au Metropolitan sous la direction de James Levine.
Côté concerts justement, on a pu l'entendre dans Les Saisons de Telemann au Alice Tully Hall, puis en tournée à Vancouver et Berkeley (dir. Nicholas McGegan), Le Messie de Haendel pour ses débuts avec l'Orchestre symphonique de Milwaukee, ou encore les Carmina Burana de Carl Orff avec l'Orchestre symphonique d'Allentown.
Après ses études à la Juilliard School, Elizabeth Sutphen est allée parfaire son art à l'Académie Internationale des Maîtres Chanteurs de Neumarkt, en Allemagne, où elle fut Artiste en Résidence en 2015. Lauréate de nombreux prix et concours internationaux, Elizabeth Sutphen accumule les distinctions : Concours International de Chant « Gerda Lissner » (2014), Fondation George London (Encouragement Award 2014), Concours d'Opéra de Dallas (2015), Richard Gaddes Fund for Young Singers at OTSL (2015), Prix Novick Career Grant de la Juilliard School (2014-15)... Elle a également reçu le Premier Prix de la National Society of Arts and Letters et du Concours Gerda Lissner de 2015. A l'été 2016, elle a également participé à l'Académie pour le Belcanto « Sir Georg Solti ».
Werner Van Mechelen
Le Maître de musique – Baryton-basse
Le baryton-basse belge Werner Van Mechelen est un des plus importants chanteurs internationaux dans les domaines de l'opéra, concerts et mélodies.
En 2017, Werner Van Mechelen a fait son début dans le rôle de Klingsor (Parsifal) au Festival de Bayreuth. Récemment, il était invité comme Alberich dans le Ring des Nibelungen au Deutsche Oper de Berlin et comme Wolfram dans Tannhäuser au Saarländische Staatstheater de Sarrebruck.
Dans les saisons à venir, on pourra l'entendre entre autre à la Monnaie de Bruxelles comme Hérault dans Lohengrin, à l'Opéra de Hambourg dans le rôle de Don Pizarro dans Fidelio et en Alberich de L'Or du Rhin et Siegfried, ou encore en Alberich dans Siegfried au Festival d'Erl. Il sera également au Komische Oper de Berlin en Pandolphe dans Cendrillon de Massenet.
Ses engagements incluent également des projets spéciaux comme Golaud dans Pelléas et Mélisande dans une version pour deux pianos avec un enregistrement CD, et le Voyage d'hiver de Schubert dans une version pour chant et guitare. Côté concerts, on peut l'entendre également dans Carmina Burana de Carl Orff à Louvain, dans La Messe en si de Bach à Bâle, le Requiem de Verdi et l'Oratorio de Noël de Bach à Fribourg (Allemagne).
Le répertoire d'opéra de Werner Van Mechelen inclut toutes les périodes de la musique : du baroque, avec les grands rôles de Mozart (Conte Almaviva, Figaro, Don Alfonso, Don Giovanni, Leporello et Papageno), au grand répertoire allemand et italien, avec les grands rôles d'opéras de Puccini (Marcello, Scarpia, Michele et Gianni Schicchi) et Verdi (Ford et Amonasro), voire le répertoire moderne avec Wozzeck de Berg et des créations mondiales.
Le cœur de son répertoire reste cependant le grand répertoire allemand, en particulier Wagner et Strauss : Wolfram, Kothner, Klingsor, Amfortas et Kurwenal, ou encore Alberich, l'un de ses rôles fétiches (cf. à l'Opéra royal de Wallonie, avec un enregistrement pour la télévision), au Nederlandse Opera d'Amsterdam, à l'Opéra de Flandre (Anvers et Gand), au Teatro La Fenice de Venise et au Deutsche Oper de Berlin. Lors du Festival Wagner de Sopot, il a chanté son premier Wotan (L'Or du Rhin) et Kurwenal (Tristan et Isolde), rôle qu'il a aussi chantés au Staatsoper de Hambourg et à Bogota. Son répertoire Strauss comprend Faninal, Le Maître de musique (Opéra national du Rhin), Jochanaan (Opéra de Monte-Carlo) et Mandryka (Göteborg et Opéra royal de Wallonie).
Il chante fréquemment dans les institutions belges et néerlandaises : à la Monnaie, on a pu l'apprécier dans des rôles tels que Wozzeck, Sancho Panza, Le Chambellan dans Yvonne de Boesmanns, Le Fils aîné dans Au Monde de Boesmans également ; à l'Opéra de Flandre, il s'est fait remarquer dans ceux de Ford, Amonasro, Geisterbote et Amfortas ; à Amsterdam, en Varlaam, Le Dompteur d'animaux / L'Athlète (Lulu) et Alberich.
On a par ailleurs pu l'entendre en Pizarro à Avignon, en Nekrotzar dans Le Grand Macabre à Barcelone, en Scarpia à Augsbourg ainsi que dans divers rôles à Paris, Zurich, Cologne etc.
Werner Van Mechelen a travaillé avec des chefs tels que Hartmut Haenchen, Sigiswald Kuijken, Ton Koopman, Antonio Pappano, Marc Minkowski, Bernhard Kontarsky, Patrick Davin, Jeffrey Tate, Silvio Varviso, Franck Ollu, Stefan Soltesz, Gustav Kuhn, Alexander Joel, Donald Runnicles, Eliahu Inbal, Kent Nagano, Alain Altinoglu et Jaap Van Zweden. Côté metteurs en scène, signalons Laurent Pelly, Oliver Py, Jean-Louis Grinda, Damiano Michieletto, Georges Delnon, Guy Joosten, Ivo Van Hove, Uwe Eric Laufenberg et Robert Carsen, Tatyana Gürbaca, Pierre Audi, Götz Friedrich, Lorenzo Fioroni, David Freeman et Joël Pommerat.
Werner Van Mechelen a une affection toute particulière pour la mélodie et le répertoire de concert, allant des Passions de Bach à des œuvres romantiques telles qu'Elias et Un Requiem allemand de Brahms, des lieder et symphonies de Gustav Mahler aux œuvres des 20e et 21e siècles. Son vaste répertoire de mélodies comprend non seulement les grands cycles de Schubert, Schumann et Brahms, mais aussi de nombreuses œuvres hors du répertoire habituel. Il travaille avec des pianistes tels que Jozef De Beenhouwer, Lucas Blondeel et Eric Schneider.
Sa discographie reflète le large éventail du chanteur : CDs de mélodie de Schubert, Strauss, Debussy et Poulenc, un enregistrement d'Elias de Mendelssohn, Don Giovanni de Mozart et Le Nozze di Figaro, Livietta e Tracollo de Pergolèse et Les Maîtres chanteurs de Nuremberg et L'Or du Rhin de Wagner. Sur DVD, on le retrouve dans Le Roi d'Ys de Lalo, Don Quichotte de Massenet, Le Grand Macabre de Ligeti et Stradella de César Franck. En outre, il a enregistré des compositeurs flamands tels que Lodewijk Mortelmans et Peter Benoit, qui sont très proches de l'artiste.
Werner Van Mechelen a étudié à l'Institut Lemmens à Louvain avec Roland Bufkens et a suivi des cours de maître avec Dietrich Fischer-Dieskau, Elisabeth Schwarzkopf, Robert Holl, Mitsuko Shirai, Hartmut Höll et Malcolm King. Il a remporté plusieurs prix internationaux, y compris le Concours Reine Elisabeth de Bruxelles, les concours internationaux de chant de Toulouse, le Concurso internacional de Canto Francisco Viñas à Barcelone et le Concours Cardiff Singer of the World.
Philippe-Nicolas Martin
Arlequin- Baryton
Après ses études aux Conservatoires de Marseille et d'Aix-en-Provence, Philippe-Nicolas Martin poursuit sa formation au CNIPAL de Marseille.
Depuis, il s'est produit sur scène dans des rôles tels qu'Albert dans Werther (Nancy), Guglielmo dans Così fan tutte (Bulgarie), Belcore dans L'Elisir d'amore (Malte et Nice), Don Fernando dans Fidelio, Marullo dans Rigoletto et Taddeo dans L'Italienne à Alger (Rennes), Papageno dans La Flûte enchantée et Le Commissaire Impérial / Le Prince Yamadori dans Madame Butterfly (Opéra en plein air), L'Horloge et Le Chat dans L'Enfant et les Sortilèges (production du Festival d'Aix-en-Provence au Bahreïn), Moralès dans Carmen (Metz, Nancy et Nancy), Le Second Commissaire et Le Geôlier dans Dialogues des Carmélites (Angers, Nantes), Le Héraut du Roi dans Lohengrin (Angers, Nantes, Saint-Étienne), Octave dans Les Caprices de Marianne d'Henri Sauguet (tournée en France), Grégorio dans Roméo et Juliette (Marseille), Sciarrone dans Tosca (Toulon), Sganarelle dans Le Médecin malgré lui (Saint-Étienne), Le Garde-Chasse dans La Petite Renarde rusée (tournée en France), Le Prince de Mantoue dans Fantasio d'Offenbach (Rouen), ou encore Silvano dans Un Bal masqué (Nancy et Luxembourg).
Dans le répertoire baroque, il a chanté Jupiter dans Platée de Rameau (Budapest), Belus et Un Guerrier dans Le Temple de la Gloire de Rameau (San Francisco), Thésée dans La Belle Mère Amoureuse – parodie d'Hippolyte et Aricie de Rameau (tournée avec le Centre de Musique Baroque de Versailles), Palémon dans Naïs de Rameau (Budapest), La Discorde dans L'Europe Galante de Campra (Festival de Potsdam-Sanssouci et Prague) et chante dans The Fairy Queen de Purcell (Festival d'Hardelot).
Son répertoire de concert comprend des œuvres telles que le Requiem allemand de Brahms, le Requiem de Fauré, le Requiem de Campra, L'Oiseau a vu tout cela d'Henri Sauguet, la Messe Solennelle de Berlioz, les Carmina Burana de Carl Orff, la 9e Symphonie de Beethoven ainsi que la reprise d'œuvres plus rares telles que Uthal de Méhul, Proserpine de Saint-Saëns et Les Horaces de Salieri.
Parmi ses principaux engagements pour la saison 2018-2019 : Le Père dans Coraline de Turnage (création française à Lille), Marcello dans La Bohème et Belcore dans L'Elisir d'amore (Avignon), Yamadori dans Madame Butterfly (Nancy) et, en concert, Hypermnestre de Gervais (Budapest), la 9e Symphonie de Beethoven (Liège), le Requiem de Fauré (Saint-Étienne), Tarare de Salieri (tournée avec Les Talens Lyriques), La Création de Haydn (Metz), Armide de Lully (tournée avec le Concert Spirituel) et Maître Péronilla d'Offenbach (Théâtre des Champs-Élysées).
Manuel Nuñez Camelino
Le Maître à danser – Ténor
Originaire de Corrientes (Argentine), Manuel Nuñez Camelino étudie le Chant à l'Institut Supérieur d'Art du Teatro Colón. Il devient résident en 2006 au CNIPAL, avant d'entrer deux ans plus tard à l'Atelier Lyrique de l'Opéra national de Paris.
Grâce à cette expérience, il se produit en concert à Bucarest, à l'Auditorium du Louvre, au Palais Garnier avec l'Orchestre de l'Opéra National de Paris et à la Villa Médicis. Il fait ses débuts au Teatro Avenida de Buenos Aires dans le rôle de Beppe (I Pagliacci). Il est invité pour les productions de Don Quichotte et Lucia di Lammermoor au Teatro Colón. En 2008, il participe à la production de La Vida Breve à l'Opéra de Saint-Étienne et chante le rôle de Phoebus (La Esmeralda de Louise Bertin) au Festival de Radio France et Montpellier. Puis il est Paolino (Il Matrimonio segreto) à la MC93 de Bobigny, La Théière/l'Arithmétique (L'Enfant et les sortilèges) à l'Amphithéâtre de l'Opéra Bastille, Don Ramiro (La Cenerentola) à l'Opéra d'Avignon et à l'Opéra de Vichy. Il chante aussi Bastien (Bastien et Bastienne) et Volgelsang (Der Schauspieldirektor) de Mozart à l'Opéra de Toulon, le rôle de Tonio (La Fille du régiment) à l'Opéra de Montpellier et celui de Gastone (La Traviata) auprès de Natalie Dessay au Festival d'Aix-en-Provence, une production reprise par la suite à Dijon et à Caen.
A l'Opéra national de Paris, il interprète le rôle du Ténor italien (Capriccio). Il se distingue également dans un registre de comédies en incarnant Le Comte (Le Barbier de Séville) au Grand Théâtre de Tours, Lorenzo (Fra Diavolo) à l'Opéra de Limoges et Albazar (Le Turc en Italie) à l'Opéra de Nantes.
Il interprète aussi le répertoire baroque incarnant les personnages d'Arnalta (Le Couronnement de Poppée) et Mercure (Hippolyte et Aricie) à l'Opéra national de Paris ainsi que Calisis (Les Boréades) avec les Musiciens du Louvre ou encore Astérion dans de Naïs de Rameau avec le Centre de Musique Baroque de Versailles (enregistrement Glossa) et Un Marin (Didon et Enée) et Alto 1 (Ode à Sainte-Cécile de Purcell) à l'Opéra de Toulon. Récemment, il interprète le rôle d'Albazar (Le Turc en Italie) à Luxembourg, Un Ténor italien (Capriccio) au Semperoper de Dresde auprès de Renée Fleming sous la direction de Christian Thielemann, Ernesto (Don Pasquale) à l'Opéra de Saint-Étienne et Conte Alberto (L'Occasionne fa il ladro) sous la direction d'Enrique Mazzola, la Théière et l'Arithmétique (L'Enfant et les Sortilèges) à Chicago sous la direction Esa-Pekka Salonen, Evandre et le coryphée ténor (Alceste) à l'Opéra de Paris, Médor (Les Chevaliers de la Table Ronde d'Hervé) à Bordeaux, Massy, Saint-Louis, Reims et Toulon, Don Narcisso (Le Turc en Italie) au Salzburger Landestheater et Florville (Il Signor Bruschino) avec l'Opéra de Chambre de Genève..
Il participe également à la création de l'Opéra de chambre Bobba d'Arthur Lavandier à la Cité de la Musique (Livre CD chez Actes Sud) et interprète les rôles rossiniens de Don Ramiro (Cenerentola) à l'Opéra de Tours puis de Lindoro (L'Italienne à Alger) à l'Opéra de Massy. Dernièrement, il participe à la création de l'opéra d'Arthur Lavandier, Le Premier Meurtre, à l'Opéra de Lille avec l'ensemble Le Balcon sous la direction de Maxime Pascal, interprété le rôle de Nadir (Les Pêcheurs de perles) à l'Opéra de Bienne, Agenore (Il Re pastore) à l'Opéra de Chambre de Genève, Almaviva (Le Barbier de Séville) à l'Opéra de Bienne, Idreno (Semiramide) à l'Opéra de Saint-Étienne et La Nourrice (Le Couronnement de Poppée) à l'Opéra de Zurich.
Parmi ses autres projets cette saison et la saison prochaine, le Prince Ramiro dans Cendrillon d'Isouard à l'Opéra de Saint-Étienne, Ernesto (Don Pasquale) au Blackwater Valley Opera Festival (Irlande), Tonio (La Fille du régiment) à l'Opéra de Bienne, Tavannes (Les Huguenots) au Grand Théâtre de Genève.
Florian Carove
Le Majordome – Comédien
Diplômé du Conservatoire national supérieur de Vienne, Florian Carove commence sa carrière de comédien à l'âge de 18 ans dans Le Livre de la jungle au Théâtre de la ville de Klagenfurt, où il interprète le rôle de Mowgli. Sociétaire du Théâtre Phoenix à Linz durant trois années, il est engagé pour des rôles tels que Roméo dans Roméo et Juliette, Pozzo dans En attendant Godot et Christian dans Cyrano de Bergerac. En 2001, de retour à Vienne, il interprète Hamlet dans Gertrude. Le cri. une création d'Howard Barker.
Le metteur en scène australien Barrie Kosky s'intéresse à son travail dès 2002 et l'engage pour trois ans au Schauspielhaus de Vienne. La collaboration avec Kosky marque une étape décisive dans la carrière de Florian Carove, avec de grands succès comme Poppea, Le Souffle perdu ou Les Contes d'Hoffmann.
L'acteur travaille désormais pour Le Berliner Ensemble, le Festival d'Édimbourg, le Grand Théâtre de Luxembourg, ou encore le Melbourne Arts Festival, l'Opéra de Sydney...
En 2006, Florian Carove a interprété le rôle de Gwendolen dans L'Importance d'être constant de Wilde au Théâtre de Josefstadt à Vienne, où il obtient pour son interprétation une nomination au Nestroy Preis (Grand Prix du théâtre d'Autriche) dans la catégorie de la meilleure révélation.
En 2008, l'acteur s'envole pour Paris où il fait la connaissance de Hans Peter Closs. Quelques mois plus tard, il obtient son premier rôle en France, dans pièce Saleté de Robert Schneider, mise en scène par Hans Peter Cloos au Théâtre des Mathurins. La presse française est séduite et unanime.
En 2010, il joue dans Les Brigands de Friedrich Schiller dans une mise en scène de Stephanie Mohr au Théâtre de la Ville de Klagenfurt. Puis on remarque son travail sur Egmont de Beethoven avec l'Orchestre national de Lille, qui signe pour le comédien sa première collaboration avec Eveliono Pido.
Entre 2012 et 2016, il alterne les rôles entre le cinéma et le théâtre, dont La Carte et le territoire de Michel Houellebecq, Maria Stuart (nomination au Prix Nestroy 2017), Macbeth, mais aussi pour les téléfilms : Altes Geld de David Schalko, Soko Donau, Copstories. Il obtient le premier rôle dans le long métrage français Boys like us, réalisé par Patric Chiha.
2017 il rejoint le Bronski und Grünberg Theater à Vienne pour les pièces Le Joueur de Dostoïevski et My funny Valentino, Wiener Blut (nomination au Prix Nestroy 2017).
En 2018, il retourne au Theater in der Josefsadt pour Maria Stuart dans une mise en scène de Günter Krämer.
A la Berlinale 2019 (Festival de Berlin), Florian Carove est présenté dans le long métrage Fisch lernt Fliegen de Deniz Cooper.
Pierre-Emmanuel Roubet
Scaramouche – Ténor
Pierre-Emmanuel est né en 1980 à Agen. Il commence très tôt des études musicales, d'abord à l'ENM d'Agen en classe de piano, puis au CNR de Toulouse en piano jazz.
Après quelques années passées à jouer du piano sur de nombreuses scènes de musiques actuelles dans divers pays du monde, il découvre le chant lyrique et à la chance de rencontrer Jane Berbié avec qui il étudie durant trois années, de 2009 à 2011. Les années suivantes il poursuit son apprentissage avec Didier Laclau-Barrère et Sophie Koch avec qui il travaille encore à ce jour.
En 2014, Olivier Tousis, directeur de l'Opéra des Landes, lui confie son premier grand rôle, Rodolfo dans La Bohème de Puccini. Par la suite, il lui donnera l'occasion de chanter le Duc de Mantoue dans Rigoletto de Verdi, Faust dans le Faust de Gounod puis Alfredo dans La Traviata de Verdi.
En 2015, sur commande de l'Opéra de Rennes, le metteur en scène Jean-Michel Fournereau propose à Pierre-Emmanuel le rôle de Piquillo dans La Périchole d'Offenbach pour une tournée dans toute la Bretagne. La même année, il interprète le rôle du Conte Almaviva dans Le Barbier de Séville de Rossini au Théâtre national d'Alger.
L'année suivante, il reprend le rôle de Piquillo pour la compagnie Opéra Eclaté à l'Opéra de Massy et à l'Opéra-Théâtre de Clermont-Ferrand, ainsi que le rôle d'Arturo dans Lucia di Lammermoor de Donizetti à Massy. Il a également chanté Tonio dans La Fille du régiment de Donizetti au Casino Barrière de Toulouse.
En octobre 2017, l'Opéra de Dijon lui propose deux concerts dans l'auditorium en tant que ténor solo pour un programme mêlant airs d'opérette et d'opéra.
Le Centre Français Promotion Lyrique (CFPL) sous le patronage de Raymond Duffaut confie à Pierre-Emmanuel pour les saisons 2017/2018 et 2018/2019 le rôle du Conte d'Almaviva dans Le Barbier de Séville de Rossini en version française lors d'une tournée incluant l'Opéra de Rouen, l'Opéra de Marseille, l'Opéra de Vichy, l'Opéra d'Avignon, l'Opéra de Nice, l'Opéra de Toulon, l'Opéra de de Reims, l'Opéra national de Montpellier et le Théâtre des Champs-Élysées.
Cette saison, il est Normanno dans Lucia di Lammermoor de Donizetti à l'Opéra de Toulon.
Yuri Kissin
Truffaldino – Basse
Yuri Kissin est né à Perm en Russie. Après avoir débuté sa carrière en Israël il s'établit en France et intègre le Centre de Formation Lyrique de l'Opéra national de Paris. Il a participé a de très nombreux spectacles sur les scènes de l'Opéra Bastille et du Palais Garnier dans des productions telles que La Guerre et la Paix, Tosca, Parsifal, Don Carlo, Boris Godounov, Eugène Onéguine, La Traviata, Capriccio, Ariadne auf Naxos, Lulu, Dialogues des Carmélites, Madame Butterfly, Les Contes d'Hoffmann, Salomé, La Femme sans ombre, Ariane et Barbe-Bleue, Rigoletto, Macbeth, Billy Budd, Francesca da Rimini, Gianni Schicchi, La Cerisaie et La Khovanchtchina.
Au cours des dernières saisons, il s'est produit au Théâtre des Champs-Élysées, à Montpellier, Toulouse, Rennes, Lyon, Clermont-Ferrand, Toulon, Dijon, Bordeaux, Limoges, Nancy, Nantes, Metz, Nice et à l'étranger sur les scènes des opéras de Madrid, Tel-Aviv, Jérusalem, Moscou, Perm, Amsterdam, Maribor, Monte-Carlo, à l'Opéra Royal du Danemark et en Suède. Il a chanté dans des festivals lyriques tels qu'Aix-en-Provence, Lacoste, Antibes, Chartres, Sédières, Opéras en plein air… On l'entend aussi en concert avec les grandes formations orchestrales parisiennes.
Son répertoire comprend notamment des rôles tels que Figaro (Le Nozze di Figaro), Leporello et Masetto (Don Giovanni), Don Alfonso (Così fan tutte), Basilio et Bartolo (Il Barbiere di Siviglia), Haly (L'Italiana in Algeri), Don Magnifico (La Cenerentola), Frère Laurent (Roméo et Juliette), Colline (La Bohème)… ainsi que de nombreux comprimarii.
On l'a récemment entendu dans le rôle de Crébillon dans La Rondine au Capitole de Toulouse, Hermann et Schlémil dans Les Contes d'Hoffmann à l'Opéra de Monte-Carlo, Colline dans La Bohème à l'Opéra de Massy, Escamillo dans Carmen à l'Opéra de Williamsburg en Virginie puis dans Samson et Dalila au Théâtre des Champs-Élysées.
Ses engagements pour la saison 2018-2019 : Bartolo et Antonio dans Le Nozze di Figaro (Avignon), ainsi que plusieurs concerts : au Brahmsfest de Mürzzuschlag, La Petite Messe Solennelle de Rossini au Festival d'Abu Gosh et un programme de musique Russe à Tel-Aviv.
Antonio Figueroa
Brighella – Ténor
Originaire de Montréal, Antonio Figueroa est diplômé de l'Université de cette même ville et débute sa carrière en entrant à l'Atelier lyrique de l'Opéra de Montréal. Il reçoit le soutien financier de la Fondation Jacqueline Desmarais pour jeunes chanteurs d'opéra canadiens ainsi que du Conseil des Arts du Canada. Plusieurs fois récompensé, il est notamment remarqué par l'International Vocal Art Institute qui lui décerne le Silverman Price pour son interprétation de Belmonte (L'Enlèvement au Sérail).
Après ses débuts dans Le Tour d'écrou et Il mondo della Luna, il chante dans plusieurs productions d'opéra telles que Il Tabbaro, La Traviata ou L'Étoile de Chabrier à l'Opéra de Montréal. On lui confie également des rôles de premiers plans comme Ferrando (Così fan tutte), Almaviva (Le Barbier de Séville) ou Gontran (Une éducation manquée d'Emmanuel Chabrier).
Ses débuts très remarqués dans le rôle de Nadir (Les Pêcheurs de perles) à l'Opéra d'Avignon lui ouvrent les portes de l'Europe. Il est dès lors invité à incarner Lorenzo dans Fra Diavolo d'Auber à l'Opéra-Comique et à Liège, Fenton (Falstaff) à Lausanne ainsi que Laërte (Hamlet), Nemorino (L'Elixir d'amour), Tebaldo (I Capuleti e i Montecchi), Almaviva (Le Barbier de Séville) dans divers théâtres français.
Il développe sa carrière outre-Atlantique en participant aux productions de Così fan tutte (Ferrando) au Pacific Opera, I Pagliacci (Beppe) à Québec et Ottawa, La Flûte enchantée (Tamino) à Ottawa, Les Pêcheurs de perles à Montréal…
Très apprécié dans le répertoire baroque et la musique sacrée, Antonio Figueroa chante des œuvres telles que Le Messie de Haendel, le Requiem de Mozart, le Magnificat et la Johannes-Passion de Bach. Il a par ailleurs eu l'occasion de se produire en concert avec différents orchestres canadiens, dont l'Orchestre Symphonique de Montréal (dans L'Or du Rhin ou Norma, sous la direction de Kent Nagano) et Les Violons du Roy.
Récemment, sa collaboration avec Peter Brook dans Une Flûte enchantée (Tamino) lui offre l'opportunité de se produire dans les plus grandes villes du monde (Paris, Rome, Milan, Madrid, Bruxelles, Genève, Québec, New York…). On a pu l'applaudir dans les productions de Faust (rôle-titre) et The Tempest de Thomas Adès à Québec, Falstaff à Lausanne, Québec et Montréal, Mitridate, re di Ponto et Don Pasquale à Bienne, Così fan tutte et Les Femmes vengées de Philidor à Washington, New York et Versailles, Lakmé (Gérald) à Santiago du Chili, Armide de Lully sous la direction de Christophe Rousset à Paris et Vienne, Le Barbier de Séville au Pacific Opera Victoria et à l'Opéra de Québec, La Flûte enchantée (Tamino) à Hawaï, Les Mousquetaires au couvent de Louis Varney à Avignon, La Belle Hélène et Castor et Pollux au Théâtre du Capitole de Toulouse, Le Paradis perdu de Théodore Dubois avec La Grande Écurie et La Chambre du Roy dirigé par Jean-Claude Malgoire… Il a de plus enregistré Prima Donna de Rufus Wainwright avec le BBC Symphony Orchestra (CD Deutsche Grammophon) et interprété cette œuvre en concert à Athènes, Lisbonne, Hong-Kong, Avignon, au Festival de Jazz de Montréal, à la Philharmonie de Paris…
Il vient de chanter les deux rôles de Gaston et Victorin dans La Ville morte donnée au Théâtre du Capitole à l'automne dernier.
Caroline Jestaedt
Naïade – Soprano
Née à Bruxelles en 1991, la soprano franco-allemande Caroline Jestaedt étudie le chant au Conservatoire Royal de Bruxelles, à l'Académie Hanns Eisler de Berlin, puis à l'Académie de musique et des arts du spectacle de Vienne, où elle se spécialise dans le domaine de l'opéra lors de sa dernière année de master (2016). Elle a récemment rejoint le Studio de l'Opéra de Lyon.
Elle fait ses débuts en 2007 dans Die Zauberflöte de Mozart à la Monnaie de Bruxelles (Premier Garçon). En 2011 et 2014, elle retourne à la Monnaie pour Cendrillon (Massenet), mise en scène de Laurent Pelly et Les Mamelles de Tirésias (Poulenc).
Récemment, elle était l'invitée de la Schubertiade Dürnstein (2016) et du Festival international de Lied de Zeist (2017). En 2016, elle a participé au projet Songbook, en collaboration avec Arte et l'ORF (Radiodiffusion autrichienne), et a chanté en soliste au Festival Allegro Vivo (Basse-Autriche).
Elle remporte le deuxième prix du 3e Concours international de chant Hugo-Wolf de Sofia en 2013 et le Prix du jury étudiant au Concours international de duo d'Enschede (Pays-Bas) en 2015. Tout récemment, elle décroche le cinquième prix du concours Voix Nouvelles en février 2018 à l'Opéra Comique et interprète le rôle de La Fée dans le Pinocchio de Boesmans à l'Opéra national de Bordeaux.
Sarah Laulan
Dryade – Contralto
Après des études d'art dramatique, Sarah Laulan se perfectionne en chant à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth et suit les enseignements de José Van Dam, Brigitte Fassbaender, Marianne Pousseur ainsi que Waltraud Meier, Ewa Podles, Bernarda Fink et Helmut Deutsch. Lauréate du Concours de Genève 2016 (Prix Paul Streit pour la meilleure Contralto) et du Concours International Reine Élisabeth 2014 (3è prix), on la voit sur les scènes d'opéra dans Les Mamelles de Tirésias (à Aix et La Monnaie), L'Enfant et les Sortilèges (Barheïn), Les Caprices de Marianne d'Henri Sauguet avec le CFPL en tournée en France, Pénélope de Fauré (Strasbourg et Mulhouse), Falstaff (Saint-Céré), Orphée aux enfers (Avignon), La Périchole à Massy et Clermont-Ferrand, et Carmen. Dans le répertoire contemporain, elle crée Alice au Pays des Merveilles de Matteo Franceschini à la Philharmonie de Paris, Lyssi d'Eric Breton à Sarajevo, Laïka the Spacedog avec l'English Touring Opera à Londres, L'Ombre de Venceslao (Mechita) de Martin Matalon à Rennes, Toulouse, Clermond-Ferrand, Marseille, Montpellier, Reims, et Schubert : Silent Songs avec Nico and the Navigators à Berlin. En concert, Sarah chante le Stabat Mater de Pergolèse, le Lied von der Erde et les Kindertotenlieder, la 9e Symphonie de Beethoven à Mulhouse, le Requiem de Mozart à Bruxelles, Avignon et à Saint-Etienne, Roméo et Juliette de Berlioz. Elle vient de chanter Maddalena dans Rigoletto à Liège, rôle qu'elle a repris cette saison à Toulon et Massy, avant Dryade dans Ariadne auf Naxos ici même. Son disque « Les Blasphèmes – mélodies de fin-de-siècle » avec le pianiste Maciej Pikulski, est sorti en mai 2017 pour le label Fuga Libera.
Elle chantera en récital lors d'un Midi du Capitole le jeudi 7 mars prochain.
Carolina Ullrich
Echo – Soprano
Née au Chili, Carolina Ullrich a fait ses études à Santiago. En 2005, elle commence à étudier auprès de Edith Wiens ainsi qu'au Conservatoire de Munich et remporte plusieurs prix de concours internationaux. Elle chante de nombreux rôles au Teatro Municipal de Santiago du Chili et se produit sous la direction de Frédéric Chaslin, Maurizio Benini, Jonathan Darlington, Christian Thielemann, Helmuth Rilling et Sir Simon Rattle.
En 2009, elle entre dans la troupe du Semperoper de Dresde et y chante des rôles tels que Susanna (Les Noces de Figaro), Gretel (Hänsel et Gretel), Zdenka (Arabella), Marzelline (Fidelio), Adele (La Chauve-Souris), Pamina (La Flûte enchantée), Zerlina (Don Giovanni) et récemment Musetta (La Bohème), Valencienne (La Veuve joyeuse), Echo (Ariane à Naxos), Despine (Così fan tutte), Angelina (Orlando)...
On a également pu l'entendre dans la Symphonie n°2 de Mendelssohn avec l'Orchestre national de France, dans la Symphonie n°4 de Mahler à Palerme ; elle se produit également en récital à l'Amphithéâtre de l'Opéra Bastille, au Schubertiade Hohenems et à la Hugo Wolf Akademie de Stuttgart.
En 2011, elle a remporté le prix Christel Goltz. En juin 2013, elle fait ses débuts aux Schubertiades de Hohenems en Autriche avec Marcelo Amaral.
Pierre-Yves Binard
Le Maître à danser – Baryton
Né à Toulouse, il étudie le chant lyrique auprès de Jasmin Martorell (Conservatoire de Toulouse), Udo Reinemann (Conservatoire Royal de Bruxelles) puis Didier Laclau-Barrère. Il s'est produit sur scène dans des rôles tels le Comte Almaviva (Les Noces de Figaro), Don Giovanni (rôle-titre), Eisenstein (La Chauve-Souris), Figaro (Le Barbier de Séville), Schaunard (La Bohème), Valentin (Faust), Le Comte Gil (Le Secret de Suzanne), Morales (Carmen), Marullo (Rigoletto), Agamemnon (La Belle Hélène), Orfeo de Monteverdi ou encore Ennius dans Cléopâtre, sous la direction de chefs tels Michel Plasson, Pierre Bleuse, Philippe Forget ou encore Jean-Marc Andrieu. Il chante régulièrement en concert la mélodie française, le Lied germanique, les mélodies ibéro-américaines, ou encore l'oratorio : Requiem de Fauré, Petite messe solennelle de Rossini, Messa di Gloria de Puccini, La Création et Les Saisons de Haydn, Le Messie de Haendel, ou encore la Sea Symphony de Vaughan Williams…
Il interprète et enregistre les musiques anciennes avec l'ensemble franco-iranien Nour (dir. Christophe Rezaï) et avec Les Sacqueboutiers de Toulouse (dir. Jean-Pierre Canihac).
Musicien éclectique, également guitariste et percussionniste, il fonde en 2015 la Compagnie Opér'Azul avec laquelle il crée des spectacles pour tous les publics, proposant des passerelles entre les musiques classiques et celles de traditions orales.
Benjamin Kahan
Hermès - Acrobate
Benjamin vient du monde de la gymnastique de compétition qu'il pratique à très haut niveau jusqu'à l'âge de 21 ans.
Il suit en parallèle des études en Staps jusqu'à l'obtention d'un DEUG Staps.
Après une audition réussie pour le Cirque du Soleil, il part pour un an de formation à la roue allemande au quartier général de l'entreprise basée à Montréal. À l'issue de cette dernière, il se voit proposer un contrat de 2 ans sur le spectacle « Quidam » pour une tournée européenne en tant qu'artiste solo performant la roue allemande, tournée qui le mène de Copenhague à Barcelone en passant par Londres, Manchester, Hambourg, Zurich ou bien encore Rotterdam.
Acrobate passionné dans l'âme, il quitte le Cirque du Soleil en 2002 pour se former auprès de Pascal Angelier dans l'École de cirque du Lido de Toulouse à la très exigeante discipline des équilibres et du main à main.
Depuis 2005, il travaille à travers le monde avec sa partenaire et compagne Élodie. Ils performent tous deux plusieurs numéros acrobatique en duo. En sus de ce travail en duo, Benjamin a régulièrement performé son solo de roue allemande issu du fabuleux Cirque du Soleil.